RAFAEL NADAL : DERRIERE LA UNDECIMA, IL Y A…

Même si la presse française (et surtout internationale) a été dithyrambique pour ce onzième sacre sur la terre battue parisienne, peu de gens se rendent compte de la portée de l’exploit. Voici notre ode au taureau de Manacor.
Nadal
(c) DR

Nous avons préféré laisser passer un peu de temps avant d’aborder cette nouvelle victoire de Rafael Nadal dans son jardin de Roland-Garros.

Même si la presse française (et surtout internationale) a été dithyrambique pour ce onzième sacre sur la terre battue parisienne, peu de gens se rendent compte de la portée de l’exploit. Voici quelques chiffres qui donnent le tournis.

11 titres en 11 finales.

86 victoires sur 88 matchs disputés.

257 remportés et seulement 25 concédés.

13 ans d’écart entre son premier et ce dernier Roland-Garros.

Ce n’est pas une domination mais une tyrannie. Et puis, il faut voir contre qui ces titres ont été remportés : 4 contre un Roger Federer alors deuxième meilleur joueur sur terre-battue après Nadal, 2 contre Novak Djokovic au sommet de son art, 1 contre un Wawrinka éblouissant toute la quinzaine 2017 et enfin ce dernier contre son successeur programmé Dominic Thiem.

LES MEILLEURS MOMENTS DE SA VICTOIRE EN 2018

Les chiffres ont toujours leur importance, mais quel autre joueur que Nadal a remporté au moins 10 fois le même Grand Chelem ? Aucun. Le second dans ce domaine reste Federer qui tentera d’accrocher un neuvième Wimbledon le mois prochain.

On peut descendre sur des tournois de moindre valeur : qui a remporté au moins 10 fois un Master 1000 ou un ATP 500, allez même un 250 ? Encore personne. Seul Rafa est le détenteur de ces Undecima à Roland-Garros mais aussi dans ses fiefs de Monte-Carlo et de Barcelone.

Voilà pour la portée historique. Une victoire pour s’ancrer toujours plus dans la légende mais aussi pour conserver sa place de numéro 1 mondial face à son rival de toujours, Roger. Le duel se poursuit dans des sphères que les fans de génération Sampras/Agassi ne s’imaginait pas : 19 à 17 pour le suisse en termes de titres qui comptent.

On les oppose souvent : styles de jeu diamétralement opposés, attitudes différentes sur le court, facilités sur des surfaces contraires… Peut-être à raison car ces dissensions sur le court mais également entre les fans ont créé la plus belle rivalité de l’histoire de ce sport et peut être du sport tout court.

Alors qu’on leur prédisait une chute sans fin dès le début d’année 2015, ils viennent d’empocher à eux deux les six derniers titres du Grand Chelem. Qu’est ce que l’avenir peut nous réserver ? Une dernière finale en remake de celle de l’Open d’Australie 2017 !

Et pour Rafa, même si la concurrence acère ses crocs chaque années (Thiem, Zverev), on pariera au moins jusqu’en 2020 pour le voir soulever la Coupe des Mousquetaires.

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