CHRISTOPHE MONGAI : MES COUPS DE CŒUR, 2ÈME JOURNÉE RUSSIE 2018

Pendant cette édition 2018 de la Coupe du Monde en Russie, Sans Filtre fait intervenir des acteurs du sport pour vous donner leurs coups de cœurs à chaque journée de la compétition.  Christophe Mongai, le célèbre agent de joueur à la tête du groupe USM, qui nous parle de cette seconde semaine de compétition.
(c) Arsenal Football Club / David Price.
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Pendant cette édition 2018 de la Coupe du Monde en Russie, Sans Filtre fait intervenir des acteurs du sport pour vous donner leurs coups de cœurs à chaque journée de la compétition.  Christophe Mongai, le célèbre agent de joueur à la tête du groupe USM, qui nous parle de cette seconde semaine de compétition.

L’ÉQUIPE

Jimmy Durmaz pourra s’en vouloir longtemps. Quelle idée de faire une faute aussi stupide à la 95eme minute de jeu à l’abord de la surface face à l’Allemagne. Résultat : un maître coup franc de Kroos qui permet à la Mannschaft de rester en vie dans cette coupe du monde.

Un but inespéré à voir les effusions de joie des partenaires de Müller à l’issue de la rencontre.

Et à part ça ? Pas grand-chose à vrai dire. L’Allemagne a, une fois de plus, déçu. Lente dans ses transmissions, sans idée, sans génie, elle s’en est remis à ses individualités pour sortie du piège suédois. Même dans le jeu aérien, grande spécialité de la maison, ils ont été battus par les hommes en jaune plus athlétiques qu’eux.

Il faudra faire beaucoup mieux pour espérer avancer dans cette compétition.

LE BUT DE TONI KROOS CONTRE LA SUEDE

LE JOUEUR

Messi ne sera jamais Maradona.

Dans ce mondial, il ère comme une âme en peine. Transparent. Invisible. Pire encore, contre la Croatie il aura passé son temps à marcher sur le terrain semblant se désintéresser du jeu, tête baissée avec un body langage dramatique.

Maradona avait un charisme, une implication, une détermination sans faille. Pour Messi, c’est tout le contraire. Avec l’équipe d’Argentine, il marche à l’ordinaire. Tel un joueur lambda. Qu’il ne gagne pas une coupe du monde passe encore, mais qu’il se désintéresse autant du jeu est tout simplement incroyable. Il ne se met en action que lorsqu’il possède le ballon dans les pieds et, même quand c’est le cas, il ne fait aucune différence. Comme si le poids du maillot argentin était trop lourd à porter pour lui.

Et voilà l’éventuel débat Ronaldo/Messi de ressurgir également. Là où le portugais est un lion sur le terrain avec le Portugal, l’Argentin est un chat. Comme si, son seul royaume était Barcelone. Messi est un roi avec une couronne unique quand Ronaldo en porte trois : celle de Manchester United, du Real Madrid et de l’équipe du Portugal. Peut-être, est-ce cela, finalement, la grande différence entre ces 2 monstres sacrés.

LE FAIT MARQUANT

Le poste de gardien de but est, sans doute, celui qui a le plus évolué au cours des 20 dernières années. Qu’il semble loin le temps, pas si lointain pourtant, où les défenseurs frappaient tous les coups de pieds du gardien.

Désormais on demande aux portiers d’être, bien évidemment bons leur ligne, dans la lecture du jeu, dans le jeu aérien, mais également irréprochable dans le jeu au pied.

Les grands gardiens de ce mondial, Neuer, Navas et consorts sont capables d’envoyer le ballon sur frappe arrêtée à plus de 70 m sans soucis. Des frappes sèches d’une précision chirurgicale.

Plus fort encore, leur pied « faible » réalise, à peu près, les mêmes performances.

Dans un football fait de vitesse, de possession, de changement de rythme, impossible d’espérer avancer sans un gardien possédant, désormais, un jeu au pied parfait.

CHRISTOPHE

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