CHRISTOPHE MONGAI : LA FRANCE EST A UNE MARCHE DU GRAAL

Pendant cette édition 2018 de la Coupe du Monde en Russie, Sans Filtre fait intervenir des acteurs du sport pour vous donner leurs coups de cœurs à chaque journée de la compétition.  Christophe Mongai, le célèbre agent de joueur à la tête du groupe USM, revient sur la qualification des Bleus et de la sélection croate en finale du Mondial.
Christophe Mongai
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Pendant cette édition 2018 de la Coupe du Monde en Russie, Sans Filtre fait intervenir des acteurs du sport pour vous donner leurs coups de cœurs à chaque journée de la compétition.  Christophe Mongai, le célèbre agent de joueur à la tête du groupe USM, revient sur la qualification des Bleus et de la sélection croate en finale du Mondial.

L’ÉQUIPE

La France est en train de marcher sur la Coupe du Monde, à une marche du Graal.

Face à la Belgique, elle a une fois de plus imposé sa puissance, sa vitesse et sa défense de fer.

Ce qui était son talon d’Achille en début de mondial est devenu, un peu par la force des choses, son point fort.

Les blessures et méformes de Mendy et Sidibé ont permis à Pavard et Hernandez de s’imposer.

2 latéraux moins flamboyants, moins offensifs, mais tellement plus solides et appliqués. Deux guerriers qui sécurisent l’arrière garde-française, là où Umtiti et Varane n’ont jamais semblé aussi à l’aise.

Rajoutez à cette base de fer, un milieu créatif et travailleur et des attaquants avec des jambes de feu et vous avez un cocktail détonnant, trop fort pour nos amis belges trop latéraux et n’arrivant jamais à prendre les français de vitesse.

Hazard avait beau se multiplier aux 4 coins du terrain, il était bien trop seul pour renverser la maison bleue.

Une maison qui attend fermement la Croatie.

LES TEMPS FORTS DE FRANCE-BELGIQUE

LE JOUEUR

Plus qu’un joueur c’est un coach que j’ai envie de mettre en évidence cette fois.

Didier Deschamps, après une exceptionnelle carrière de joueur, a la possibilité de retrouver les mêmes sensations comme coach.

Alors oui l’Équipe de France n’est pas toujours séduisante, pas toujours flamboyante, pas toujours conquérante, mais elle gagne ! Encore et toujours. Et c’est ce qui compte. Le reste n’est que bavardages.

Deschamps a un mérite : il tranche et suit sa ligne de conduite sans jamais y dévier, sûr de ses choix et de ses convictions malgré les critiques souvent acerbes venant de son propre camp et même d’anciens équipiers.

Et il faut le reconnaître il est aussi souvent chanceux. De la chance qui fait les vainqueurs. Et si dimanche c’était Deschamps la clef ?

LE FAIT MARQUANT

La récupération croate sera certainement une des clefs de la finale de dimanche.

Les partenaires de Modric auront joué 90 minutes de plus que les français et auront un jour de moins de récupération. Un facteur non négligeable quand on sait qu’un but se joue sur une fraction de seconde, un réflexe, un ultime effort.

Au tout début du Mondial j’avais écrit que les Croates pouvaient aller très loin. Nous y sommes.

Il y a dans cette équipe d’Europe centrale d’à peine 4 millions d’habitants quelque chose de poétique, de romantique. Une certaine idée de ce que doit être le football, fait de redoublement de passes, de justesse technique, de mouvement, mais aussi quand il le faut d’agressivité.

Alors, certes, seuls 2 ou 3 joueurs croates pourraient prétendre être titulaires avec les Bleus, mais une finale se joue souvent ailleurs : un expulsé, un poteau, une barre, un fait de jeu et c’est une finale qui bascule d’un côté ou de l’autre.

La France sera logiquement favorite dimanche, mais méfions-nous des partenaires de Rakitic qui ont les armes pour nous ennuyer.

Et, s’il est une chose dont on est certain, c’est qu’ils ne craignent ni les prolongations ni les séances de tirs au but.

À nous de plier le match avant, car malgré la fatigue, plus le match va durer et plus il sera favorable aux croates contrairement aux idées reçues.

Méfiance, méfiance….

CHRISTOPHE

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