APRES LEUR GRAND CHELEM, QUEL AVENIR POUR LES RUGBYWOMEN FRANÇAISES

Chez Sans Filtre nous nous battons contre ces idées préconçues et nous essayons de mettre en valeur le sport féminin.
Lenaig Corson

Lorsque l’on parle de rugby, on pense toujours à nos fameux gaillards et à leurs victoires et défaites contre les grandes nations de l’ovalie. Le rugby se voudrait être un sport de bonhomme, rempli de testostérone et de troisième mi-temps où les femmes ne sont pas acceptées.

Chez Sans Filtre nous nous battons contre ces idées préconçues et nous essayons de mettre en valeur le sport féminin. En témoigne nos récits sur Lénaïg Corson qui est revenu sur la féminisation du rugby, sur Marjorie Mayans qui nous a raconté l’aspect technique de sa reconversion au poste de troisième ligne ou encore la capitaine Gaëlle Mignot qui s’est penchée pour Sans Filtre sur le rugby féminin en Angleterre.

Beaucoup de médias se sont donc focalisés sur les performances en demi-teinte du XV de France de Jacques Brunel et ont occulté le 5ème Grand Chelem réalisé par les féminines lors du Tournoi des 6 Nations. Après 2002, 2004, 2005, 2014, c’est le millésime 2018 qui est arrivé suite à la victoire sans appel 38 à 3 contre le Pays de Galles. Dans ce tournoi, c’est d’ailleurs le fameux Crunch contre les rivales anglaises qui est apparu le plus tendu avec une victoire 18-17 à domicile (Grenoble).

Cette nouvelle victoire pose la question du professionnalisme après l’appel lancé publiquement par plusieurs joueuses de l’Équipe de France. Car l’objectif a moyen terme c’est une victoire en Coupe du Monde et malgré 6 places sur le podium en 8 éditions, il n’y a pour l’heure eu aucune finale.

Faut-il aller dans le sens des rugbywomen néo-zélandaises détentrices de 5 titres de Championne du Monde et qui viennent de recevoir leur premiers contrats au début du mois ? On parle de +25 000 euros par année, de quoi vivre correctement pour ces pros du ballon ovale.

Quelques françaises touchent déjà un salaire, mais grâce à leur participation à l’Équipe de France de rugby à 7. Cette variante étant devenue olympique à Rio en 2016.

Le rugby féminin français qui est sur la bonne voie sportivement doit maintenant se structurer pour concurrencer le plus haut niveau mondial. A nous média de les aider !

SANS FILTRE

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