La Champions Cup 2025 approche de son dénouement, avec une ultime affiche opposant Bordeaux-Bègles à Northampton. En attendant le verdict final, découvrez notre équipe type du tournoi.
Piliers : Jefferson Poirot (UBB) et Trevor Davison (Northampton Saints)
Le pilier gauche a brillé au plaquage. Avec 91% de réussite sur ses 67 tentatives, il a eu énormément d’impact dans le jeu défensif bordelais. De l’autre côté, l’Anglais a également été très propre dans ce secteur de jeu. Essentiel en mêlée, les deux auraient pu avoir un apport offensif plus conséquent, mais ils ont assumé leur rôle et parfaitement tenu leur rang.
Talonneur : Maxime Lamothe (UBB)
Le numéro 2 de Bordeaux-Bègles a réalisé des prestations XXL dans les matchs cruciaux, que ce soit face au Munster et lors de la demi-finale contre Toulouse. Il a parfaitement joué son rôle dans les rucks et mêlées, et a inscrit 3 essais. Son engagement défensif s’est traduit par une capacité à plaquer régulièrement (52) et avec une grande justesse (73%).
Deuxième ligne : Thibaud Flament et Emmanuel Meafou (Stade Toulousain)
La deuxième ligne toulousaine a été la plus efficace de cette Champions Cup. Flament et Meafou ont été des travailleurs de l’ombre sous le feu des projecteurs. Auteurs de 8 essais à eux deux, ils ont aussi permis à Toulouse d’être solide en touche et dans les regroupements.
Flankers : Jack Willis (Stade Toulousain) et Henry Pollock (Northampton Saints)
Le jeune flanker anglais a été étincelant dans cette compétition, pour sa première saison pleine au très haut niveau. Avec 7 essais inscrits en autant de rencontres, il est actuellement le 4e meilleur marqueur du tournoi. Dans le jeu, il est un élément indispensable des Saints, déjà offensivement mais aussi sur le plan défensif, puisqu’il est le joueur à avoir le plus plaqué. Dans son style, le Toulousain s’est surtout illustré avec sa capacité à gratter des ballons. Un facteur déterminant pour le Stade Toulousain, qui aime avoir la possession du ballon et multiplier les offensives. Il a également marqué deux essais. Costaud !
Troisième ligne centre : Caelan Doris (Leinster)
Le 8 irlandais a été un élément décisif chez les avants du Leinster. Avec son mètre 93, il a été très bon dans les regroupements, notamment pour récupérer des ballons. Il est aussi le second meilleur plaqueur du tournoi. Un joueur polyvalent.
Charnière : Maxime Lucu & Mathieu Jalibert (UBB)
Les Unionistes peuvent se vanter d’avoir l’une des meilleures charnières les plus performantes d’Europe. Quand elle est à son meilleur niveau, elle porte les siens comme face au Stade Toulousain. Le demi de mêlée bordelais est certainement le meilleur joueur de la phase finale. Majestueux dans l’orientation du ballon, précieux défensivement avec ses 82 plaquages tentés (6e plus haut total du tournoi), il a également marqué 4 essais et offert 5 passes décisives. Si son influence est inéluctable, Jalibert n’est pas en reste. Quatrième meilleur réalisateur de la compétition, sa qualité de passe a permis de fluidifier le jeu bordelais. Avec ses 9 assists et ses 15 offloads, la main de Jalibert est aussi efficace que sa botte.
Ailiers : Louis Bielle-Biarrey et Damian Penaud (UBB)
Que dire des ailiers tricolores, si ce n’est qu’ils ont affiché un niveau de jeu stratosphérique dans cette Champions Cup. Les deux fusées bordelaises sont capables de s’envoler à tout moment pour changer le cours d’un match. Damian Penaud est même devenu le meilleur marqueur d’essais de l’histoire sur une édition de Champions Cup, avec ses 12 réalisations. LBB peut aussi se vanter d’en avoir inscrit 8 de très bonne facture. En plus de pointer en tête des meilleurs marqueurs, le numéro 14 est aussi le joueur qui a réussi le plus de franchissements (21), et le second joueur du tournoi qui a battu le plus de défenseurs (29) et qui a gagné le plus de mètres ballon en main (606). Incroyable !
Centres : Jordie Barrett (Leinster) et Pierre-Louis Barassi (Stade Toulousain)
Le centre néo-zélandais a porté le Leinster. Avec 103 ballons joués à la main, il domine cette statistique dans la compétition. Véritable pièce maîtresse de son équipe, il a été brillant en quart de finale contre Glasgow. De son côté, le Français a été dans ses standards de la saison, c’est-à-dire excellent. Il a couvert énormément le terrain et il a montré de l’engagement dans les rucks. Il a aussi aplati à 3 reprises dans l’en-but adverse. Barassi a certainement été le meilleur toulousain lors du match perdu face à l’UBB, la semaine passée.
Arrière : Thomas Ramos (Stade Toulousain)
Meilleur transformateur et réalisateur du tournoi, sa précision au pied n’est plus à prouver (81%). Il a beaucoup contribué au jeu, avec ses 300 mètres gagnés balle en main et ses 6 passes décisives. Il a beaucoup manqué aux Stadistes pour la fin de tournoi. Peut-être qu’avec un joueur de son niveau en plus dans les rangs d’Ugo Mola, ils auraient pu aller au bout !