La Ligue Butagaz Energie, championnat de première division de handball féminin, a dévoilé le cahier des charges des clubs pour leur permettre d’évoluer au sein de l’élite française. Un cahier des charges que devront également respecter les clubs dit “VAP” (voie d’accession professionnelle), qui concerne les clubs de D2 briguant la montée. Sans cela, même en cas de première place, il n’y a pas de promotion possible. Un désirata de la Ligue Féminine de handball, qui souhaite poursuivre l’objectif de professionnalisation du handball féminin, qui s’inscrit depuis quelques années. Retrouvez également les budgets des clubs qui vont évoluer cette saison en D1.
Les conditions
- Un budget minimum de 700 000€, hors valorisation du bénévolat
- Pas de situation nette négative au 31/12 précédent, sauf plan d’apurement validé
- Un entraîneur professionnel sous contrat et rémunéré à plein temps, titulaire du DES handball
- 8 joueuses professionnelles, sous contrat salariées à temps plein
- Au maximum, deux joueuses amateures (d’au moins 26 ans) sur la liste de l’équipe première
- Un centre de formation agréé par le ministère des sports (dont l’équipe support évolue en N1F ou N2F) ou une équipe réserve en N1F ou N2F
- Une aréna de classe 1 obligatoire (ou projet de construction ou transfert en cours)
- Un encadrement administratif salarié pour un équivalent temps plein minimum
- 10 % du budget affecté à des actions de structuration (communication, développement, marketing)
- Budget minimum annuel de 18000€ affecté à l’encadrement médical des joueuses
Les budgets des 14 clubs de la Ligue Butagaz Energie en 2020-2021
- Besançon 1,5 million d’euros
- Bourg de Péage 1,9 million d’euros
- Brest 5,5 millions d’euros
- Celles/Belle 688 000 euros
- Chambray 1,65 million d’euros
- Dijon 1,5 million d’euros
- Fleury 1,71 million d’euros
- Mérignac 1,2 million d’euros
- Metz non communiqué
- Nantes 2,5 millions d’euros
- Nice 1,26 million d’euros
- Paris 92 non communiqué
- Plan de Cuques 1,6 million d’euros
- Toulon 1,9 million d’euros
