Cyclisme – Axel Zingle : “Je rêve de porter le maillot bleu-blanc-rouge”

Axel Zingle
Axel Zingle au départ du Critérium du Dauphiné / Crédit : ©Mathilde L’Azou

5e de la dernière Flèche Branbançonne, Axel Zingle découvrira le Tour de France en juillet. A quelques jours du championnat de France à Cassel, le natif de Mulhouse se confie à Sans Filtre.

A 24 ans, Axel Zingle participera à son premier Tour de France dans quelques jours. 10e de l’Amstel, 5e de la Flèche Branbançonne, vainqueur de la Classic Loire Atlantique, les résultats sont nombreux en ce début de saison.

Un championnat de France jugé trop “difficile”

Je pense que le parcours de ces championnats de France à Cassel ne me convient pas forcément. Je le trouve un peu difficile pour moi, avec la répétition des monts. Après, ce sont toujours des courses à part. Le scénario peut tourner en ma faveur, mais sur le papier, je ne pense pas que ce soit le circuit le mieux taillé pour moi. 

Pour moi, c’est un rêve de porter le maillot tricolore. Je suis un ancien vététiste, où c’est le principal objectif de la saison, on court après ce maillot. Sur route, on court plus après les classiques. Moi, cette course me fait rêver. Si j’ai l’honneur un jour de pouvoir porter ce maillot, je serais très heureux.

Si je ne devais remporter qu’une course dans ma carrière, ça serait le championnat de France. On ne compte pas forcément ces courses dans le calendrier, mais pour moi c’est comme une classique.

Un premier Grand Tour pour Axel Zingle

Je ne sais pas trop si je serais capable de bien figurer (dans les premières étapes dans le Pays Basque). Je vais au Tour sans attente particulière. C’est mon premier Tour de France, c’est avant tout de la découverte. Je ne veux pas être prétentieux, on verra de quoi je serais capable avec ma forme au départ. L’objectif est avant tout de participer. 

C’est inédit pour moi ce type de course, je ne sais pas comment mon corps va réagir. J’ai des pistes qui me font dire que ça devrait plutôt bien se passer. Mais le seul moyen d’en être sûr, c’est d’essayer. Il n’y a qu’après le Tour que je pourrais faire le bilan. 

Pour la suite de la saison, c’est assez incertain sur mon programme. Je pense que ça va dépendre de comment je sors du Tour de France, et de comment je récupère. En début de saison, je n’étais pas sûr de participer au Tour. 

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La Coupe de France, pas son objectif initial

La Coupe de France, j’étais déjà en mesure de la gagner l’an dernier. Je ne participe pas à toutes les manches, donc j’ai préféré ne pas en faire un objectif. L’an dernier, j’ai beaucoup couru sur les manches de Coupe de France, cette année moins. Et de plus, avec le Tour de France, je vais avoir besoin de souffler un peu. J’ai déjà beaucoup de jours de course. Je n’en fais donc pas un objectif. Si je suis en mesure de le défendre et que le calendrier le permet, ça me ferait très plaisir de remporter la Coupe de France. Je ne vais pas axer ma fin de saison là-dessus.

Une course de rêve : la Primavera

Même si le Tour des Flandres me vient directement à l’esprit, je rêve de gagner l’un des courses où il est le plus difficile de triompher : Milan-San-Remo. C’est une course très tactique, très spectaculaire avec la descente du Poggio. Ce sont des coureurs malins et habiles sur le vélo qui l’emportent. Il faut déjà être capable de passer la Cipressa, c’est une course très particulière et ça en fait sa beauté. 

Ardennaises ou Flandriennes ?

A la base, j’avais plutôt d’attirance pour les Ardennaises. Je connaissais moins les Flandriennes. Mais aujourd’hui, mon profil convient mieux aux Flandriennes, c’est aussi ce qui me convient le mieux. Ça me plairait un jour de m’essayer aux Ardennaises, mais pour l’heure c’est prématuré. Je n’ai pas encore le niveau dans les bosses pour espérer jouer la gagne sur des courses aussi dures.  

Retrouvez la deuxième partie de l’interview d’Axel Zingle ce dimanche.

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