SANDY BALTIMORE – LE MEILLEUR RESTE À VENIR AU PSG

Sandy Baltimore est un grand espoir du PSG et de l’Équipe de France. Elle évoque sa passion du football et quelques anecdotes touchantes.
Sandy Baltimore en route vers les sommets
Sandy Baltimore en route vers les sommets

Sandy Baltimore est une des pépites du football français. Désormais joueuse confirmée au sein du PSG, avec qui elle forme du triplette détonante avec Kakoto et Diani, la même qui fonctionne si bien en équipe de France. Il y a un an, elle se confiait sur ses espoirs et ses ambitions pour la suite de sa carrière. Elle enchaîne les prestations de grande classe. Elle retraçait également ses débuts et son parcours de jeune footballeuse.

Retrouvez ICI le portrait d’Eve Perisset

Sandy Baltimore – Footballeuse

#D1 féminine #Paris SG 2016-Aujourd’hui  #Équipe de France Espoir #Vainqueur Coupe de France 2018 #Championne D’Europe U19 avec l’EDF en 2019

(Crédit photo : PSG).

Ma famille n’était pas très foot. Je me suis amourachée du ballon rond dans la cour de l’école, en jouant avec les garçons. C’est d’ailleurs grâce à mes camarades que je me suis inscrite en club. Ils m’ont encouragé, car je me débrouillais plutôt bien lors des petits matchs qu’on faisait à chaque récré. On faisait des 5 contre 5, et j’étais souvent choisi en première dans l’équipe. Mes parents n’y avaient pas vraiment pensé, même si je suis assez jeune encore, il y a 10 ans ce n’était pas encore très courant d’inscrire sa fille au foot.

UNE PREMIÈRE LICENCE SIGNÉE QUI DEVIENDRA LE POINT DE DÉPART DE MA CARRIÈRE

Je me suis donc inscrite, j’avais 10 ans, j’étais la seule fille dans l’équipe, mais je n’ai jamais vraiment fait attention à cette différence. J’étais considérée comme une personne de l’équipe, pas comme la fille de l’équipe. Plein de bons souvenirs, notamment un de mes premiers tournois à Valenciennes. C’était mon premier tournoi avec les garçons, parce qu’avant mon père m’interdisait de faire d’autres tournois, car j’étais toujours la seule fille à partir. Valencienne fut le premier d’une longue série.

Je jouais vraiment pour le loisir à cette époque sans l’ambition, ni même la pensée, de devenir pro. C’est venu petit à petit, notamment lorsque j’ai été recruté par le PSG à 15 ans. J’étais d’ailleurs fan de Ronaldinho, c’était un joueur tellement unique, une façon de jouer qui rendait chaque touche de balle gracieuse. Je n’étais pas spécialement fan d’un club, j’ai grandi en région parisienne, mais j’ai commencé à vraiment aimer et supporter le PSG lorsque j’y ai signé. Mes grands-parents étaient d’ailleurs pour l’OM, je les ai depuis convertis au PSG bien sûr !

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Quand le PSG m’a contacté, ça a été un moment spécial, on passe dans une autre dimension. C’était en 2015, le PSG venait de finir deuxième du championnat et avait atteint la finale de la Ligue des Champions. C’était un club qui faisait rêver. J’ai donc signé et joué avec les 19 nationaux dès la première année. J’ai même commencé à m’entraîner avec le groupe pro. J’ai fait mon premier match en D1 en 2016, le 9 octobre contre Metz. Je n’oublierai jamais ce moment. Je jouais encore dans la cour d’école, quoi, 5 ou 6 ans plus tôt. Et là je me retrouvais à Charléty devant des centaines de spectateurs. Je suis rentrée à la mi-temps pour remplacer Hawa Cissokho, on gagnait 1-0 et on termine par une victoire 3-0.

MON PREMIER MATCH DE C1 – UN MOMENT MARQUANT

Un autre moment de ma carrière m’a marqué, il s’agit de mon premier match en Ligue des Champions. C’était les seizième de finale de la compétition face à Lillestrom Sportslubb, j’avais 16 ans et je suis rentrée en jeu pour remplacer Eve Perisset. C’était pour 5mn, 10mn, … je ne sais plus trop mais c’était un moment spécial que je n’oublierais jamais. Une émotion incomparable.

J’étais la plus jeune, mais j’ai bien été intégrée par l’équipe, le vestiaire parisien vivait et vit bien encore aujourd’hui, cela m’a vraiment aidé à me sentir à l’aise, sur et en dehors du terrain. Il y a d’ailleurs une petite anecdote, on me compare à Bernard Mendy, qui est notre coach assistant. On nous chambre là-dessus et Bernard dit que je suis sa 4ème fille. C’est vrai que dans le style de jeu nous avons des similitudes et j’ai de la chance de l’avoir dans le staff, car il me prodigue des conseils au quotidien par rapport au placement, aux dribbles ou à ma percussions.

PORTER LE MAILLOT DE L’EDF « A » EST UN OBJECTIF

J’ai fait toutes les sélections jeunes. Forcément je pense aux A, mais je ne me prends pas la tête. Il y a la Coupe du Monde U20 qui va arriver. J’aimerais la gagner et après on verra, je veux faire les choses vraiment étape par étape, je ne veux pas me focaliser là-dessus, j’ai toujours joué pour prendre du plaisir et aider l’équipe. Si je le fais bien le reste suivra.

Pour conclue je pense que la Sandy de dix ans, qui a signé sa première licence, ne s’attendait pas du tout à cette trajectoire. Elle aimait le foot. Elle s’est prise de passion année après année jusqu’à aujourd’hui, au point d’en faire son métier. Je vis donc un rêve éveillé. Le meilleur est sans doute à venir, j’ai plein d’objectifs, je veux gagner des titres avec le PSG, atteindre l’équipe de France A. L’appétit vient en mangeant.

SANDY BALTIMORE

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