Metz s’impose (31-22) contre Storhamar pour la première journée de Ligue des Champions féminine. Bonne entrée en matière
Crédit : Lucas Deslangles
Une entrée en matière parfaite pour les Messines cet après-midi. Demi finalistes de la Ligue des Champions, les joueuses d’Emmanuel Mayonnade abordaient la campagne 2022-2023, avec quelques incertitude d’un effectif largement renouvelé à l’intersaison. Mais avec de la confiance accumulée de ses deux victoires en championnat ! Soixante minute après, ce dimanche, elles pourront repartir encore plus de confiance. Alors, évidemment, Storhamar n’a pas le pédigrée de Gyor ou des Vipers, où même d’un Brest pour aller moins loin. Mais c’est une victoire autant intéressante qu’importante face aux Norvégiennes. Metz était largement supérieur à son adversaire, malgré une deuxième mi-temps moins probante. Une victoire (31-22) !
Metz Storhamar – Des buteuses à foison
Dès la première mi-temps, dix joueuses de champ avaient marqué, dans un premier acte largement dominé (21-9). En fin de match, tout le monde aura marqué à l’exception de Laura Fauvarque. Ce danger qui vient de partout et un effectif globalement équilibré, c’est l’ADN même des Messines depuis des années. Sur la première mi-temps, les Norvégiennes ont pris le bouillon de partout. Arrière, pivot aile et contre-attaque, tout y est passé dans le premier acte. Même si c’était moins probant en seconde mi-temps, l’animation offensive de Metz aura fait beaucoup de mal aux Norvégiennes. Les Messines auront passé la barre des 30 buts
Ce qui n’a pas empêché certaines de soigner leur statistiques. Comme la jeune pivot Sarah Bouktit. Qui a inscrit 5 buts en première mi-temps et six au total avec un but dans les derniers instants. Née en 2002, la jeune Messine devient incontournable dans cette équipe. Avec Pauletta Foppa, de deux ans son ainé, la France s’assure un avenir confortable sur ce poste et sur les années à venir. Cinq buts également pour l’internationale Chloé Valentini sur son aile gauche ! Et pour une autre internationale Tamara Horacek.
De la rotation en deuxième mi-temps et un gros temps faible
Camille Depuiset qui rentre dans les cages à la place d’Hatadou Sako (qui aura réalisé 43 % d’arrêts), Noémie Barthélémy qui rentre également sur le terrain. Les transfuges de Bourg-de-Péage et de Saint-Amand découvrent la Ligue des Champions. Emmanuel Mayonnade a profité pour donner du temps de jeu à beaucoup de ses joueuses. Cette rotation a sans doute expliqué le petit temps faible en début de second acte, avec un 7-2 encaissé sur les 12 premières minutes.
Mais cela peut aussi compter pour la suite. Dans une compétition aussi longue que la Ligue des Champions, compilé a un championnat et une coupe nationale et des échéances en séléction, le coach messin sait qu’il devra compter sur son groupe élargi pour aller le plus loin dans toutes les compétitions. Camille Depuiset n’a pas encore retrouvé son efficacité de la saison passée (5/19), mais va apprendre au plus haut niveau. Et n’a pas non plus eu une défense aussi solide devant elle que sa coéquipière en première mi-temps.