Foot – Marseille concède le nul à la maison (0-0) – Notes OM Galatasaray

Notes OM Galatasaray – L’OM a beaucoup poussé contre Galatasaray mais concède un nul 0-0 qui ne fait pas ses affaires. Et peut nourrir des regrets.
Notes OM Galatasaray - L'OM a beaucoup poussé contre Galatasaray mais concède un nul 0-0
Notes OM Galatasaray – L’OM a beaucoup poussé contre Galatasaray mais concède un nul 0-0

Notes OM Galatasaray – L’OM a beaucoup poussé contre Galatasaray mais concède un nul 0-0 qui ne fait pas ses affaires.

Notes OM Galatasaray – Un arrêt mais quel arrêt pour Lopez

Lopez (6,5/10) : Un grand gardien ne se reconnait pas qu’à son nombre d’arrêts dans un match, mais aussi sur sa capacité à sauver une équipe, même quand il n’est que peu sollicité. Il n’a eu qu’un seul ballon à négocier et il l’a fait avec maestria alors que Morutan filait seul au but (45+9). Ce qu’on demande à un gardien.

Saliba (6,5/10) : Globalement un match beaucoup plus solide que dimanche dernier contre Lens. Ses interventions ont été cette fois-ci décisives, comme sur ce retour salvateur et propre sur Dervisoglu qui partait seul au but (17). Globalement un match sans trop d’encombres où il aurait pu se muer en héros marseillais, sur sa tête qui se fracasse sur la barre (60), après un corner de Payet. Une deuxième mi-temps plus tranquille, mais avec une dernière belle intervention (90+4).

Gonzalez (6/10) : Le défenseur et pilier de la défense a connu un match plus tranquille que contre Lens dimanche. Précieux dans ses interventions, il a éteint quelques incendies, comme l’action qui a suivi la parade de Lopez et un autre retour dans le premier acte. Lui aussi a connu un second acte plus tranquille. Il s’est parfois projeté comme le premier relanceur de son équipe.

Peres (6/10) : Il aurait pu sombrer en première mi-temps mais il a tenu la barraque contre les vagues turques. Car il a beaucoup été sollicité sur son côté, où il s’est parfois retrouvé en un contre deux, sur des phases défensives. Il n’a pas commis d’erreurs dans ces situations toujours délicates à négocier. Il a connu une seconde période bien plus tranquille, car son équipe a davantage eu la maîtrise dans ce match.

Gueye : une sentinelle qui rassure

Lirola (6/10) : Il a mis du temps à s’installer dans son match, avec une première demi-heure assez compliquée. Où il a parfois un peu abandonné Saliba sur le travail défensif ! Puis il est monté en puissance petit à petit en se montrant très juste dans ses passes courtes. Et sur des ouvertures plus longues, comme celle qui amène le loupé de Dieng (52).

Guendouzi (6/10) : Quand on regarde le match, on a toujours l’impression qu’il peut mieux faire. Il est vrai que sa démarche un peu nonchalante ne l’aide pas. Quand on prend du recul, on s’aperçoit que son pressing haut a encore gêné l’adversaire, même si parfois cela a un peu coupé son équipe en deux. Une certaine aisance technique et une assurance sur le terrain. Cependant, il peut et doit mieux utiliser certain ballons de relance. Il aurait du obtenir un penalty.

Gueye (7/10) : Il a fait un gros match ce soir ! Très présent à la récupération en ce début de match, et parfois audacieux dans son utilisation, avec de la variation comme sur ses transversales tentées. Il a continué son pressing défensif intense et parfois précieux sur des contre-attaques turques (58). Un vrai grand match de la sentinelle marseillaise ! Dont la complémentarité avec Guendouzi a sauté aux yeux?

Harit (6/10) : Trente minutes pour se roder, où on ne l’a pas vu. Jusqu’à son éclair où il a fait parler son talent, avec malheureusement trop de gourmandise (28). Cette action l’a transformé car on a vu un Harit totalement transformé jusqu’à la mi-temps, percutant et pertinent. Il s’est montré très disponible. Remplacé par De la Fuente qui a beaucoup tenté, mais qui a du mal à se montrer précis.

Notes OM Galatasaray – Payet n’a pas eu la même influence que d’habitude.

Under (6,5/10) : Une première période assez paradoxale. Dans le jeu il n’y était pas du tout et pourtant c’est lui qui s’offre les deux occasions les plus sérieuses de son équipe en première mi-temps. D’abord sur un coup-franc qui a failli aboutir sur un CSC (12). Puis sur un éclair de génie et une frappe enroulée qui oblige Muslera à une grande parade (35). A cela s’ajoute un bon ballon pour Guendouzi (45+4). Une deuxième mi-temps plus aboutie, où il donne un caviar à Dieng qui se loupe (52). Sa frappe est stoppée miraculeusement par un défenseur adverse (72).

Dieng (5/10) : Il a été actif au pressing au début de match, mais on ne le sent pas à l’aise sur son côté gauche. Il a du mal à percuter tout comme il a parfois du mal à faire les efforts défensifs, laissant Peres parfois trop seul. Repositionné dans l’axe en seconde période, on l’a senti tout de suite plus à l’aise. Sur son deuxième ballon il ne lui manque rien pour le but (52). Remplacé par Milik (60), qui fait son grand retour au Vélodrome, après plus que quatre mois sans jouer. Et cela s’est vu, il a clairement manqué de rythme !

Payet (5,5/10) : Le leader technique de l’OM a été bien trop discret, à l’image d’une animation marseillaise en panne d’imagination. Pas avare d’efforts, il a beaucoup dézoné pour aller toucher des ballons. Il a fallu attendre la 36e minute pour qu’il fasse parler son explosivité, sans succès. Plus percutant en deuxième mi-temps où il a davantage mis en lumière ses coéquipiers, dans un poste qui lui convenait davantage qu’en première période. Il donne un vrai caviar à Under (71). Mais cela reste une prestation qui n’est pas dans la lignée de son début de saison.

Etienne GOURSAUD

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Elle peut être à Stuttgart le matin et à Lyon le soir, à Nice le lendemain et sur tous les terrains de Ligue 1. Un plaisir et une passion pour le ballon rond qui anime Margot Dumont depuis son plus jeune âge que ce soit sur les plateaux TV ou sur le terrain de son club d'Issy les Moulineaux. La  journaliste de beIN SPORTS qui s’apprête à fouler les pelouses russes, pour la Coupe du Monde 2018 en juin prochain se livre sans filtre sur ses souvenirs et son travail.