Romain Molina a sorti la première partie de son enquête sur la FFF. Et commence à étaler 40 ans de scandales d’abus sexuels.
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Des actes d’abus sexuels en masse et répétés depuis des années depuis plus de 40 ans ? Les premières révélations du journaliste Romain Molina font froid dans le dos. Il vient de révéler la première partie de son enquête. Cela parle de plusieurs cas d’abus sexuels y compris envers des mineurs. Des entraîneurs, recruteurs mais aussi des agents et hauts responsables seraient, selon le journaliste, impliqués. Et des clubs comme Lyon, PSG auraient tenté d’étouffer ces différents faits.
Ils ont eu énormément de mal à trouver des témoignages : “Quand il se passe quelque chose, on se tait, c’est comme cela que ca marche”, confie, sous anonymat, un ancien cadre de la FFF.
Deux anciennes internationales épinglées par Romain Molina dans son enquête sur la FFF
Le président de la FFF Noel Le Graët a été récemment impliqué dans un scandale d’harcèlement sexuel, avec des sms graveleux à certaines employés de la FFF : “Mais son cas n’est pas isolé”, confie Romain Molina. “Depuis le milieu des années 1980, la FFF a reçu de multiplies plaintes pour abus sexuels, harcèlement (…) envers des garçons et des filles mineurs”. Avec des personnes qui ont pu continuer d’entraîner. Romain Molina évoque Angélique Roujas (51 sélections), responsable de la section féminine de Clairefontaine et finalement licenciée quand on a appris des faits de relations sexuelles avec des joueuses mineures. “Mais elle continue de travailler avec de jeunes joueuses en France”, écrit Romain Molina. Elle aurait fait de nombreuses victimes et les témoignages affluent envers l’ancienne internationale. Des affaires qui ont tentés d’être cachées aux responsables politiques de l’époque. Notamment par Brigitte Henriques, ancienne vice-présidente de la FFF.
Des accusations de même nature envers une autre ancienne internationale Elisabeth Loisel : “J’ai dit à mes joueuses qu’elles pouvaient aller à Clairefontaine, mais que si elles voulaient y aller, il y aurait des risques”, confie anonymement une ancienne président d’un club de foot. Accusée également de sélectionner des joueuses en fonction de leur orientation sexuelle.
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