Avec deux succès en trois étapes, Cofidis brille sur l’Etoile de Besseges ! Avec des recrues qui se sont mises en évidence.
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Deux victoires d’étapes en trois jours. Des maillot rouges et blancs omniprésents en tête de peloton. Tout sourit à l’équipe Cofidis dans cette Etoile de Bessèges. La formation nordiste est en tête du classement général, avec Benjamin Thomas, qui a fait coup double tout à l’heure sur la 3e étape !
Une recrutement qui porte déjà ses fruits
Les deux vainqueurs d’étapes sont deux recrues ! Bryan Coquard hier, transfuge, avec un certain fracas de l’équipe B&B Hôtels KTM et Benjamin Thomas, venu de la Groupama-FDJ. C’est important de le souligner, car on a parfois fustigé le recrutement raté de certains coureurs, l’exemple le plus récent étant le sprinter italien Elia Viviani. Alors, ce n’est que la première course par étapes et l’une des premières courses de la saison, mais Bryan Coquard n’avait plus levé les bras depuis plus de 500 jours. Surtout, sa façon de gagner hier laisse penser à un vrai retour en forme. Le Bryan Coquard de 2021 aurait explosé à 100 m de la ligne ! Dès lors, on a hâte de le voir se confronter à des coureurs encore plus costauds. Et pourquoi pas enfin gagner en World Tour.
Souvent critiqué pour ses choix et pour sa gestion de groupe, le manager général Cédric Vasseur semble avoir mis en confiance ses deux nouveaux poulains. Par ailleurs, on se souvient aussi d’un Guillaume Martin assez à son aise dans le GP La Marseillaise. Il est possible que la Cofidis ait trouvé de la stabilité et de une condition pour mettre en confiance le collectif. On a hâte de voir si cela peut aussi s’appliquer à une autre recrue phare, le Basque Ion Izagirre. Vainqueur tout de même du Tour de Pologne 2015 et du Tour du Pays Basque 2019. Cela pourrait être un sacré client !
Cofidis à Bessèges – Un déclic pour Benjamin Thomas ?
Des pistards et spécialistes du contre-la-montre qui passent bien les bosses quand ils se mettent sur route, on a connu ça au Royaume-Uni, avec Bradley Wiggins et plus récemment Geraint Thomas. Ou encore en Slovénie, avec Primoz Roglic. Mine de rien, Benjamin Thomas est double champion de France du chrono. S’il n’a jamais eu d’immenses résultats dans cet exercice au niveau World Tour, il reste néanmoins un solide rouleur. Mais, depuis le début de la semaine et particulièrement aujourd’hui, il se révèle très solide quand la route s’élève.
Si on connaissait ces qualités à son ancien coéquipier Bruno Armirail, on est ravi de constater que Benjamin Thomas sait passer les bosses. Il bascule aujourd’hui avec les tous meilleurs dans la montée, avant de se montrer à son avantage dans la descente ! Demain constituera un gros test pour celui qui s’est emparé de la tête du classement général tout à l’heure. En effet, la 4e étape de l’Etoile de Bessèges offre une arrivée corsée au Mont Bouquet (4,6 kilomètres à 9 %). Là ce n’est plus une simple côte mais un véritable petit col, surtout en ce début de saison où la montagne ne s’est pas encore vraiment dressée en face des coureurs. S’il parvient à limiter la casse (voire mieux), on pourra définitivement dire qu’il a franchi un cap.
Il serait en parfaite position pour faire une excellente place au classement général. Ce qui pourrait constituer un déclic sur les courses par étapes d’une semaine. Et pourquoi pas au niveau World Tour, sur des profils similaires. On peut penser au Tour de Pologne. Réponse dès demain après-midi !
