La super finale de la compétition olympique de ski de bosses hommes a tenu toutes ses promesses. Benjamin Cavet a du se contenter d’une très frustrante quatrième place.
Qualifié dès jeudi pour la finale d’aujourd’hui avec une superbe entrée en matière, Benjamin Cavet était au rendez-vous des champions cet après-midi. Celui qui avait déjà participé à une super finale (les 6 meilleurs de la finale initiale y participent) à Sotchi en 2014 (6e) s’est retrouvé avec le gratin de la discipline, au pied du podium malheureusement.
Sacha Theocharis l’avait rejoint en finale ce matin et est entré dans le top 12 pour s’offrir s’offrir excellent résultat. Mais Cavet voulait aller chercher plus loin, et son run sorti en super finale allait dans ce sens. Des sauts rudement bien plaqués, une très bonne vitesse dans la partie centrale, et une première place provisoire à l’arrivée (79,44 pts).
Benjamin Cavet a une place de la médaille
Mais il restait encore trois candidats à la médaille. Malgré une petite erreur en haut du parcours, le japonais Horishima explosait les scores en bas de la piste et délogeait le tricolore de la plus haute marche (81,48pts).
C’était encore trop tôt pour se prononcer, car l’extraterrestre Michael Kingsbury n’était pas encore passé. Le canadien a mis les choses au clair, pris les devants (82,18pts). Un run de l’espace, certes, mais encore moins impressionnant que celui du très jeune suédois Walter Wallberg (21 ans). Phénoménal tout du long, avec deux sauts extrêmement propres et une descente de piste avalée, c’est le scandinave qui créait la petite surprise en décrochant l’or ! Cest tout simplement la première victoire dans la carrière internationale du jeune suédois .
Atténuant quelque peu la déception de Benjamin Cavet, 4e d’une finale olympique au niveau dantesque, qui restera à n’en pas douter dans l’histoire. Demain, c’est au tour de Perrine Laffont de se présenter face à la légende, pour tenter de devenir la première skieuse à remporter deux titres consécutifs .