Comme aux Jeux Olympiques de Pékin, Justine Braisaz-Bouchet a fait la différence sur le dernier tir de la mass-start des finales d’Oslo. Elle remporte sa troisième course de la saison – en comptant son or olympique et s’offre un triomphe devant le nombreux public d’Holmenkollen.
Un dernier tir renversant !
L’impatience est un vilain défaut, Justine Braisaz Bouchet commence à nous apprendre les méfaits. Il faut toujours patienter jusqu’à la fin en biathlon, et la biathlète des Saisies sait si bien le faire ! Comme lors de la mass-start des Jeux Olympiques de Pékin, la tricolore a renversé la table sur l’ultime tir du week-end, le dernier debout de la course. Après avoir tourné une fois sur chacun de ses tirs couchés, elle est revenue dans le jeu grâce à sa vitesse sur les skis – une constante cet hiver – et de superbes tirs debout.
Cette cinquième victoire en carrière pour Justine Braisaz Bouchet sonne comme une récompense, une de plus, après les progrès entraperçus durant cette saison. Elle a connu des hauts et des bas, parfois au sein d’un même week-end ou durant les J.O. Mais son tir s’est parfois stabilisé, et a laissé augurer des lendemains brillants. Encore en délicatesse sur des passages au couché, la championne olympique commence à disposer d’un debout rapide, incisif, et précis dans les moments clés. A Oslo, aujourd’hui, c’est exactement ce qui a fait la différence. Alors que Lisa Theresa Hauser commettait une unique erreur sur sa dernière balle, Marte Olsbu Roeiseland, Elvira Oeberg ou Franziska Preuss allaient également tourner.
Et le petit globe en plus pour Justine Braisaz Bouchet !
La skieuse des Saisies était la seule à assurer un plein sur le dernier tir de la saison. Comme aux Jeux, elle pouvait s’offrir un dernier tour assez calme, suffisant pour lui permettre de réaliser qu’elle tenait sa troisième victoire de l’hiver. Titrée sur la mass-start en Chine, elle avait également gagné l’individuelle d’Antholz, avant de s’envoler pour les Jeux. Le tout dans une saison où elle aura également connu de sacrés passages à vide. C’est évidemment un constat positif pour les années qui viennent.
En bénéficiant de la 4e place de Linn Persson, décalant Elvira Oeberg d’un rang à l’arrivée devant la si longue tribune d’Holmenkollen, Justine Braisaz Bouchet pouvait même triompher du petit globe de la spécialité ! Une récompense supplémentaire pour une des protégées de Frédéric Jean, le coach des Bleues, qui dirigeait sa dernière Coupe du monde aujourd’hui.
Anais Bescond, elle aussi vivant sa dernière course, terminait 28e après avoir tourné trois fois dès le premier passage sur le pas de tir. Un peu plus en réussite, mais moins en forme sur les planches, Julia Simon termine 16e. Chloé Chevalier termine 21e, et sa soeur Anais prend le 24e rang.
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