Selon des informations de la BBC, le Kenya pourrait être exclu par World Athletics, suite à plusieurs affaires de dopage.
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La goutte d’eau qui a fait déborder le base ? Touché, depuis quelques années, par des affaires de dopage, l’athlétisme kenyan est en pleine tourmente. A tel point que le ministre des Sports Ababu Namwamba, a écrit à Sébastian Coe, pour l’exhorter à ne pas exclure le Kenya de World Athletics. Pourtant, c’est bien la rumeur qui circule depuis hier et étayée par plusieurs sources. Il faut dire que le mois d’octobre et de novembre ont été “riches” de nouvelles révélations de contrôle positif. A l’image de Keneth Kiprop Renju, vainqueur du semi-marathon de Prague en avril et suspendu 5 ans pour l’utilisation d’un stéroïde. Au total, près de 25 athlètes Kenyans ont été sanctionnés pour dopage. Un chiffre considérable qui vient jeter le doute sur des pratiques dans ce pays. Et dont le Kenya pourrait faire les frais au plus haut niveau.
Une décision devrait être rendue aujourd’hui. Mais, à cause des affaires de dopage, le Kenya pourrait bien vivre des heures très sombres dans les prochains mois.
On rappelle que la fédération russe est suspendue depuis 2015, depuis des révélations de dopage d’état au sein du pays. Seuls quelques athlètes, sous bannière neutre, pouvaient représenter le pays. Ce qui n’est plus le cas depuis l’éclatement du conflit en Ukraine. Est-ce que certains Kenyans pourront concourir sous bannière neutre ? Le Kenya avait terminé les championnat du monde d’athlétisme à la 4e place au classement des médailles. Avec 10 médailles (2 en or, 5 en argent et 3 en bronze). On pense également au record du monde d’Eliud Kipchoge, établi cet automne à Berlin.