Jessika Ponchet remporte le quart de finale franco-française de l’Open P2i d’Angers, face à Clara Burel (7-5, 6-1).
Crédit : Yann Le Gal / Sans Filtre
L’affrontement entre deux Françaises En jeu, un ticket pour une demi-finale du WTA 125 d’Angers et la joie de pouvoir jouer devant une Arena Loire qui risque d’être bondée demain. C’était l’enjeu de ce dernier quart de finale, entre Jessika Ponchet, 26 ans et 172e mondiale, qui aspire à revenir parmi les 150 meilleures joueuses mondiale voire mieux et Clara Burel, 21 ans et finaliste de l’Open D’Australie et L’Us Open juniors, mais aussi de JO de la jeunesse en 2018. Un duel équilibré sur le papier, entre deux joueuses qui performent depuis le début de la semaine et qui ont livré des combats pour arriver qu’en quart de finale. On repense forcément à ce duel épique entre Jessika Ponchet et Katarina Zavatska, qui a emmené les deux joueuses au bout de la nuit, lundi dernier et une victoire en 3h30 de la Française (7-5, 6-7, 7-6). Mais aussi à la balle de match sauvée par Clara Burel, le lendemain, lors de son premier tout face à Karolina Muchova, avant de s’en sortir face à la Tchèque (2-6, 7-6, 6-3).
Jessika Ponchet déroule dans la seconde manche
Et il y a bien eu un bras de fer dans la première manche. Les deux joueuses tenant parfaitement leur service. Mais, petit à petit, on sent une Jessika Ponchet s’installant bien dans le match. Si Clara Burel n’hésite pas à agresser sa compatriote sur ses secondes balles, c’est bien la Landaise qui installe son jeu. N’hésitant pas à monter à la volée pour conclure ses points, dans un jeu offensif. En confiance. Elle finit par faire plier Clara Burel qui cède sa mise en jeu, sur la première occasion de son adversaire (5-3). Mais, absolument pas démobilisée par la perte de son service, cette dernière revient avec d’autres intentions. Et débreake immédiatement. Et sauvera avec beaucoup d’autorité au filet une balle de set, pour recoller à 5-5. Jessika Ponchet, au terme d’un rallye conclut une nouvelle fois au filet, s’offre une seconde balle de set sur service adverse. Et sur un retour gagnant, la Landaise bascule en tête (7-5).
Et retrouvera la surpuissante Alycia Parks en demie
Si Clara Burel se révolte en début de seconde manche, profitant d’un léger relâchement de sa compatriote pour breaker d’entrée de seconde manche, c’est bien Jessika Ponchet qui mène la dans dans ce match. Elle débreake. Avant d’offrir un nouveau jeu de retour de grande qualité, avec trois amours d’amorties, sur seconde balle Burel, toutes gagnantes. Elle fait le break de nouveau et aligne au total quatre jeux d’affilés (4-1). Et même un 5e de rang quand elle breake une troisième fois une Clara Burel qui semble avoir lâché la partie. A l’image de ses deux doubles fautes pour offrir ce jeu à Jessika Ponchet. Une double faute, c’est également ce que fait cette dernière, sur sa première balle de match. Mais sur une nouvelle faute directe de Burel, Jessika Ponchet va chercher son match (7-5, 6-1) pour s’offrir sa première demie dans le circuit principal. Et rejoindre Alycia Parks, la surpuissante Américaine, sensation de ce tournoi.
Jessika Ponchet : “En arrivant là, j’avais en tête de faire mieux que l’année dernière. J’adore le tournoi et l’organisation. J’aime aussi l’ambiance et je voulais vraiment rester, donc je suis contente. J’a beaucoup progressé les six derniers mois et j’arrive à mieux gérer mes matchs et cela se ressent aujourd’hui. Avant de venir ici, j’ai pris deux semaines pour bien travailler physiquement et être vraiment prête. Mon jeu se place bien ici, c’est assez rapide et j’adore ça. J’ai fait beaucoup plus de résultats en WTA, ce qui n’était pas le cas avant. Car on passe un niveau supérieur, avec beaucoup plus de joueuses et il faut maintenir un niveau très haut, ce que j’ai réussi à faire ces six derniers mois. Je suis sur ma lancée et il faut continuer, j’ai su gagner sur plusieurs surfaces. C’est positif pour la suite.
Ce n’était pas un match facile car Clara est une joueuse que j’apprécie énormément. C’est jamais facile. J’ai été bien agressive, plus solide à la volée, là où je me sens le mieux. Elle a eu du mal au service et j’ai essayé d’être agressive sur son retour.
