Clara Burel écarte Varvara Gracheva en trois manches (7-6 (5), 4-6, 6-1), pour retrouver Jessika Ponchet en quart de l’Open P2i d’Angers.
Crédit : Yann Le Gal / Sans Filtre
Une première manche à rebondissements
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le premier set a été riche en rebondissements. Et Clara Burel a eu énormément de mal à entrer dans sa partie. La Française est nerveuse et commet énormément de fautes directes. Et concède sa mise en jeu, pour être menée 2-0. Paradoxalement, cette perte du premier set aura mis dans le match la chouchou du public angevin, qui l’aura soutenu avec force, du premier au dernier point. Il faut dire que la Russe est également très nerveuse et commet aussi énormément de fautes, dans ce début de parie qui manque de rythme. Mais Clara Burel débreake. Dès lors, c’est elle qui prend l’ascendant dans le jeu, défendant à merveille et obligeant la Varvara Gracheva à jouer le coup de plus. Et cette dernière fini par craquer et cède alors sa mise en jeu, pour être menée 4-3.
Malheureusement, un très vilain jeu de service de Clara Burel, avec deux énormes fautes directes et deux doubles fautes, annule ce break d’avance. Et libérée par son retour, la Russe joue beaucoup mieux, en mettant davantage dans ses frappes, tout en ne commettant plus beaucoup de fautes. Clara Burel sauve même une balle de set à 5-6, d’un ace autoritaire. Et dans le tie-break, les deux joueuses ont leur moment fort, mais c’est bien Clara Burel qui l’emporte 7-6 (5).
Clara Burel cède trop tôt son service dans la seconde manche
Le début de seconde manche voit les deux joueuses très solides sur leur service. Jusqu’à 2-2, où c’est Varvara Gracheva qui accélère une nouvelle fois, pour prendre le service de la Française. Clara Burel s’accroche à chaque jeu de service qui suit, étant tout le temps à 30-30. Elle obtient même une balle de break, quand la Russe sert pour égaliser à une manche partout. Malheureusement et contrairement à la première manche, c’est bien la Russe qui parvient à avoir le dernier mot. Pour le premier match de ce jeudi, qui va au meilleur du 3e set, malgré quelques matchs disputés auparavant (lire notre article détaillé)
Mais Varvara Gracheva s’écroule complètement dans le troisième set
Alors que la Française semblait dans le dur – elle a même été prendre une pause – c’est elle qui revient fort dans le set. Il faut dire que la Russe l’aide en multipliant les fautes grossières, y compris quand elle est en situation de conclure le point. Incroyable. Les jeux défilent en même temps que les erreurs de la Russe. 1-0, 2-0, 3-0, 4-0, 5-0. Varvara Gracheva ne marque que 5 petits points contre 20 pour Clara Burel, ultra dominatrice dans cette partie. Mais la peur de gagner rattrape la Française, qui nous ressort un jeu de service à l’image de celui du premier set. Avec double faute et fautes directes grossières. Du moins jusqu’à 15-40, où elle redevient conquérante ! Pour réussir finalement à conclure directement. Dans un 3e set totalement à sens unique !
Clara Burel retrouvera une autre Française, Jessika Ponchet, en quart de finale. Pour un duel franco-française qui promet. Il y aura a minima une Française en demie de l’Open P2i.
Clara Burel : “J’ai mieux servi dans le troisième set et surtout j’ai fait une bonne entame qui lui a mis la tête sous l’eau d’entrée. J’ai été solide, je ne l’ai pas laissée revenir. J’espérais qu’elle craque et je me suis dis que si je ne lâchais pas et que je m’accrochais, peut-être qu’elle allait craquer. Mais moi, je n’allais pas craquer. Je l’ai forcé à jouer un coup de plus mais parfois, je me suis enfermé dans ce schéma à la laisser avancer, à me retrouver loin. Elle a pris confiance et a enchainé les coups gagnants. J’ai ensuite davantage collé ma ligne. Je me sens bien, je vais essayer de récupérer au mieux pour demain. L’objectif est d’aller le plus loin possible. J’ai gagné deux matchs, c’est déjà bien, mais j’espère continuer comme cela. Face à Jessika, ce sera un gros match. On ne s’est encore jamais jouée. C’est une Française, on a l’habitude de se côtoyer, elle est très agréable. Ce ne sera pas facile, mais j’espère m’en sortir.