Romain Bardet était en conférence de presse aujourd’hui, en marge de la journée de repos. Il se livre sur son début de Giro.
Crédit : Team DSM
Romain Bardet effectue actuellement un excellent début de Giro. Installé à la 3e place du général à seulement 14 secondes de Juan Pedro Lopez, Romain Bardet a fait un sans faute depuis le début de l’épreuve italienne. Discret durant l’étape de l’Etna, il a montré hier qu’il faisait partie des meilleurs grimpeurs de la course, sur les pentes du Blockhaus, où il vient prendre une très bonne deuxième place, juste battu par l’Australien Jay Hindley.
Romain Bardet – Je me sens bien
Je me sens bien, tout se passe bien pour le moment, mais on n’est pas encore à la moitié du Giro. Mais cela reste un très beau début. On verra ce que donne la suite, je prends les jours comme ils viennent. L’idée est de performer et je vais donner le meilleur jusqu’à la fin. Les deux premiers tests en montagne ont été satisfaisants.
L’étape de demain et d’après-demain comporte des pièges. Il faudra rester attentif. L’étape de samedi va être importante et risque d’être encore plus dure que l’étape de montagne du lendemain. Je m’attends, à partir de samedi, à ce que soit à bloc jusqu’à la fin du Giro. Ce sera le dernier gros morceau.
Je n’ai pas fait grand chose durant la journée de repos (aujourd’hui). On essaye de se reposer le plus possible, on a fait un tour de vélo ce matin et après récupération, avec massage du kiné et sieste dans l’après-midi. Il y aura un petit barbecue ce soir avec toute l’équipe.
J’ai toujours dit que je visais le général
J’ai toujours dit que je venais sur le Giro pour le classement général. Mais si je peux gagner une étape en passant, j’en serais heureux. Hier, j’y suis passé près et j’espère avoir une autre opportunité de lever les bras.
J’ai plusieurs Grands Tours derrière moi et je sais à quoi m’attendre. J’ai connu des moments de bonheur et des moments plus difficile dans ma carrière. J’apprécie que tout se passe bien. Mon état d’esprit est très bon et mes jambes aussi. Ce n’est que du plaisir. C’est peut-être la maturité qui fait que je me sens libéré dans cette course. J’ai vécu beaucoup de choses sur les Grands Tours et j’essaie de faire au jour le jour, sans me prendre la tête.
