La 35e édition de la CAN 2025, aussi connue sous le nom de Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, se tiendra au Maroc. Elle se déroulera entre le 21 décembre 2025 et le 18 janvier 2026.
L’équipe du Cameroun se prépare pour assurer sa qualification à la phase finale.
Considérés comme l’une des équipes phares du football africain, les Lions indomptables font partie des sélections à suivre lors de ces éliminatoires.
Le Cameroun est-il véritablement le favori de son groupe ? Peut-on craindre une éventuelle surprise de la part de ses concurrents ? Telles sont les questions qui animent les conversations des supporters de football.
Dans cet article, nous allons examiner en détail ce que l’on peut attendre de l’équipe du Cameroun dans cette phase de groupes. Nous étudierons ses atouts, ses faiblesses ainsi que les pièges qu’elle devra éviter.
Le Cameroun et la CAN : une saga légendaire
Ayant à son actif 7 finales, dont 5 remportées, le Cameroun est l’une des sélections les plus titrées. Même si les derniers résultats de l’équipe sont un peu en dents de scie, celle-ci n’en demeure pas moins un adversaire redoutable et redouté.
Occupant la 51° position du classement FIFA, le Cameroun se retrouve à la 4° place des équipes africaines. Il est donc le favori naturel de son groupe.
Maintenant, être favori sur le papier ne signifie pas être assuré de la victoire. N’oublions pas que vainqueur de la CAN en 2017 elle se fait éliminer en 2019 au stade des huitièmes de finale.
Analyse du groupe J
Le 4 juillet dernier, le tirage de la phase des groupes éliminatoires de la CAN s’est déroulé à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Cameroun a hérité du groupe J. Groupe qui comprend : la Namibie, le Kenya et le Zimbabwe.
L’analyse des forces en présence va nous être utile pour savoir si le Cameroun est véritablement le favori de son groupe. Il s’agit là d’un exercice que tous les joueurs de parifoot en ligne connaissent bien et qu’ils pratiquent
Voici donc les principaux éléments à savoir concernant les adversaires du Cameroun :
Le Kenya
Les performances du Kenya à la CAN sont plus qu’insuffisantes. L’équipe n’a jamais été plus loin que le 1er tour.
La sélection kényane est connue pour sa capacité à jouer en contre-attaque. Le jeu rapide peut souvent désarçonner les défenses adverses. Toutefois, elle soufre de lacunes défensives. De même, elle a du mal à rester constante.
La Namibie
Classée 98 à la FIFA, la Namibie est une équipe très largement à la portée du Cameroun. Le meilleur résultat de l’équipe est un huitième de finale lors de la CAN 2023.
La rigueur défensive est le point fort de la Namibie. Les joueurs sont limités sur le plan technique.
Toutefois lors des éliminatoires de la CAN 2023, le Cameroun n’a ramené qu’un seul point à l’occasion des 2 rencontres avec la Namibie.
Le Zimbabwe
Sur le papier, l’équipe du Zimbabwe est la plus faible du groupe J. Elle n’a jamais dépassé le 1er tour de la CAN.
Toutefois, elle est imprévisible et peut réaliser d’excellents matchs sans que l’on sache pourquoi. Il convient donc de s’en méfier.
Pourquoi les Lions indomptables sont-ils favoris ?
Les Lions indomptables abordent cette phase éliminatoire avec plusieurs atouts majeurs qui en font le favori naturel du groupe J.
L’équipe est constituée de joueurs expérimentés évoluant dans certains des plus grands clubs européens. Des joueurs comme André Onana et Vincent Aboubakar lui apportent une expérience précieuse et un talent indéniable qui font la différence dans les moments cruciaux. Leur présence garantit une certaine stabilité et une capacité à gérer la pression des grands rendez-vous.
Le banc de l’équipe est bien fourni. Il offre à l’entraîneur de nombreuses solutions de remplacement en cas de blessures de joueurs clés.
L’équipe du Cameroun a l’habitude des grands évènements, ce qui peut déstabiliser des équipes moins expérimentées.
Les pièges à éviter
Le premier piège que devront éviter les joueurs camerounais sera de faire abstraction des problèmes entre le gouvernement et la Fécafoot. Problèmes qui rendent la préparation aux matchs difficile.
Le second piège est d’éviter de prendre de haut leurs adversaires. Adversaires qui peuvent être imprévisibles. Jouer sur des terrains de mauvaises qualités peut réduire l’impact des joueurs techniques.
De plus, il n’est pas rare que l’attitude des spectateurs joue sur les décisions des arbitres. Vouloir jouer le match nul à l’extérieur est à proscrire. Une décision de dernière minute peut transformer un résultat nul en défaite.