A l’occasion de la grande affiche ce soir entre Metz et Brest, diffusée sur Sport en France à 20h, faisons un focus sur les gardiennes des deux équipes.
Crédit : Icon Sport et Lucas Deslangles
Metz Handball
Hatadou Sako – Le lourd héritage de Laura Glauser, bien négocié
Au club depuis la saison passée, la jeune franco-sénégalaise de 26 ans a encore de l’expérience à prendre du fait de sa jeunesse mais sa force de travail l’aide à progresser et performer. Elle avait beaucoup de pression pour remplacer un des monuments au club, en la personne de Laura Glauser, partie à Györ. Elle a notamment progressé à l’aile, où elle est capable de faire des arrêts vraiment déterminants, comme lors de la victoire sur le parquet de Krim en Ligue des Champions.
Sa petite taille est compensée par une très grosse explosivité. Mais peut-être un frein sur certains tirs dans les coins hauts des cages. Un peu moins en vue ces dernière semaines, elle est cependant capable de faire gagner les matchs à son équipe
Ivana Kapitanovic – En forme ces dernières semaines
La croate de 27 ans avec son 1m83, son sens du placement et sa bonne lecture de jeu couvre bien les buts et s’améliore sur les tirs à l’aile. Malgré sa taille, elle est également très explosive. Récemment, elle a gagné beaucoup de temps de jeu en devenant la numéro un à Metz.
En revanche, elle a encore quelques petits sautes de concentration qui peuvent lui couter quelques buts un peu bêtes.
Brest Bretagne Handball
Cléopâtre Darleux – En forme olympique
La championne olympique, au club de Brest depuis 2016 est très efficace même sur les jets à 7 mètres. La jeune femme de 32 ans a un mental d’acier et de compétitrice qui la caractérise. Son envie de gagner mais aussi sa rapidité et sa souplesse sont ses principales forces pour être performante. Sa combativité a aussi des effets négatifs. La mulhousienne de naissance a même choisi ce poste puisqu’elle était trop bagarreuse sur le terrain. Les buts ça l’apaise. Exceptionnelle sur les six mètres où elle explose de façon impressionnante.
En revanche, elle peut avoir tendance à parfois reculer sur certaines rencontres. Mais la Française n’a pas vraiment de points faibles. Allez, si on est tatillon, on peut dire que l’aile n’est pas son point fort. Les ailières messines sont prévenues.
Sandra Toft – Capable de dégouter n’importe quelle tireuse
Comme toutes les gardiennes, la danoise a aussi un mental de gagnante à toute épreuve surtout dans les moments les plus importants et une bonne analyse de jeu qui permet de maintenir son équipe à flot. C’est sans doute la gardienne qui, en feu, est capable d’afficher le pourcentage d’arrêts le plus impressionnant dans le championnat de France. La saison passée, lors du premier choc Brest – Metz en Bretagne, elle a littéralement écœuré les Messines, les unes après les autres, avec plus de 50 % d’arrêts ce soir-là et une victoire mémorable de Brest.
En revanche, il lui arrive parfois de passer totalement au travers de ses rencontres, comme globalement (hormis cinq minutes) le match contre Besançon, où elle n’a pas su remettre son équipe sur les bons rails. En difficulté en fin de rencontre, son équipe perd finalement d’un but et la Danoise affiche moins de 25% d’arrêts.
Anissa HOUARI et Etienne GOURSAUD