Après une période de trêve internationale, la D1 féminine – LBE – reprend ses droits dès demain soir pour la 7e journée. La Ligue Butagaz Energie promet une semaine très dense
Crédit : Pierre Violet / Paris 92
Retour à la réalité du championnat, avec le retour demain de la Ligue Butagaz Energie, notamment pour les nombreuses internationales qui viennent de disputer l’Euro. Dans ce championnat dense, la bagarre pour le haut de tableau, mais aussi pour le maintien, pour cette 7e journée de LBE.
7e journée LBE – La pression sur Paris 92 !
Seule équipe, avec les ogres Metz Handball et Brest Bretagne Handball, a être encore invaincue cette saison, Paris 92 aura fort à faire pour conserver son invincibilité. Les Parisiennes se déplacent dans le chaudron de Celles-Belle. Les Deux-Sévriennes sont la surprise de ce début de saison. Après avoir acquit dans la douleur son maintien la saison passée, les Celloises carburent au Super cette année. Avec quatre victoires et seulement deux défaites. Certes, face à des équipes “abordables” – Mérignac, Bourg-de-Péage, Nice et Toulon. Mais on se souvient que, avant la trêve, elles sont allées bouscculer les Neptunes de Nantes à Baulieu, pour s’incliner seulement de deux buts (26-28) et après avoir mené dans le dernier quart d’heure.
Paris 92 a également gagné contre des équipes destinées à évoluer en seconde partie de tableau. 34-25 contre Mérignac, 37-25 contre Nice, 28-22 contre Plan de Cuques, 27-20 contre Toulon et 26-15 contre Bourg-de-Péage. Tiens, presque les mêmes adversaires que les Celloises. Mais sur le premier choc, contre Besançon, les Parisiennes ont été accrochées à domicile (23-23). Gare au piège face aux Celloises.
Pour ne pas être distancées par Metz et Brest, leaders avec six victoires en six matchs. Metz Handball qui reçoit Besançon, dans le derby de l’Est, tandis de Brest Bretagne Handball reçoit Toulon, un mal classé. Deux matchs qui auront lieu demain soir, alors que Paris ne se déplace que samedi, du côté de Celles/Belle.
Des matchs clés dans la lutte pour le maintien
Si la saison est encore longue, les matchs commencent à compter. Notamment pour Mérignac Handball et Bourg de Péage, les deux seules équipes à n’avoir pas remporté le moindre match cette saison. Si pour Bourg-de-Péage, en proie a des soucis extra sportifs depuis le milieu de la saison passée, ce n’est pas si illogique de les voir en difficulté. En revanche, c’est davantage une surprise de retrouver Mérignac, équipe si séduisante l’an passé, autant en difficulté. Les Mérignacaises ont souvent posé des difficultés aux gros la saison passée. Là, elles ont déjà perdu des points précieux contre Celles/Belle (26-28) et Nice (26-24). Mais ont affronté des gros, comme Besançon, Paris ou encore Nantes.
Face à Plan de Cuques, les coéquipières d’Audrey Deroin n’ont pas le droit à l’erreur. La saison passée, la victoire avait été probante. Mais, cette saison, c’est bien le club du sud-est de la France qui se rendra en Gironde, avec la confiance acquise de ses trois victoires, lors des six premiers matchs. Et pourrait bien prendre huit point d’avance sur Mérignac, en cas de victoire. Qui ressemblerait déjà fort à un maintien en Ligue Butagaz Energie, même si la lutte semble assez ouverte. Bourg-de-Péage aura une réception plus corsée, avec Nantes candidat à une nouvelle place européenne d’ici la fin de la saison. Toutes trois vainqueur d’un match, Saint-Amand se rend sur le parquet de Dijon, Nice recevra un prétendant à l’Europe avec Chambray et Toulon aura un déplacement très corsé sur la pelouse de Brest.
