DIANA GANDEGA – MON ENGAGEMENT AUPRÈS DES JEUNES

Diana Gandega, ancienne internationale malienne de Basket-ball est engagée depuis plusieurs années pour Ethnies Cité et Peace and Sport. Elle nous raconte la nature de cet engagement et ce qu’elle veut transmettre.
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DIANA GANDEGA – Ancienne joueuse de basket-ball, internationale Malienne.

Crédits Photos : DR

J’ai commencé le basket à l’UNSS avec le collège à l’âge de 14 ans dans le 18ème arrondissement de Paris puis j’ai continué en club. J’ai un parcours atypique car je ne suis pas passée par la filière fédérale ou par un centre de formation, j’ai donc dû me battre pour y arriver. Il y a un peu de talent mais surtout du travail, si je peux faire comprendre aux enfants que le travail, ce n’est pas que des mots et que l’on peut réussir sans être repérée. Il faut juste s’en donner les moyens, tout est possible.

L’ENGAGEMENT POUR PEACE AND SPORT…

J’ai rejoint Peace and Sport, un peu par hasard, je connaissais Olivier Peulvast qui travaillait à Carat Sport, il m’a proposé de rejoindre l’organisation en 2009 et j’ai dit oui tout de suite. Je suis basketteuse pour l’équipe nationale du Mali et cela correspondait à ce que je vivais en tant que joueuse et tant que personne.

À travers cet engagement j’ai voulu rendre ce que j’ai reçu de la part du sport, toutes les valeurs que l’on peut apprendre. Je peux le faire en allant voir des jeunes en leur parlant du haut-niveau, en expliquant que les valeurs du sport sont transférables dans la vie de tous les jours. Si cela provient d’un sportif de haut-niveau, l’impact est toujours plus important. Ils se reconnaissent dans mon parcours un peu atypique.

Je suis également responsable de l’événementiel dans le 95 (Val d’Oise), je m’occupe du comité de basket, puis je suis passée General Manager. Avec tout mon réseau, on a pu récolter 2 tonnes de matériel, des panneaux de baskets, des tenues pour envoyer à Haïti après le tremblement de Terre de 2010.

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ET POUR ETHNIES CITE

Avec mon association, Ethnies Cité, on rénove des écoles, des salles de cours, des espaces informatiques et des terrains de sport. On essaye de s’associer avec Peace and Sport afin de relayer nos actions. Récemment, Peace and Sport a crée des ateliers sportifs en France, j’y ai participé en échangeant, deux jours sur un programme qui dure deux semaines, avec des jeunes déscolarisés en Mission locale. Au début, quand on proposait un sport, des jeunes disaient « ce n’est pas possible » puis à la fin, on les voit faire de l’équitation, du basket, de l’escalade… On arrive à transmettre des choses en plus, c’est l’objectif.

J’étais aussi au Sénégal pour Basket without borders, programme de la NBA. J’aimerais bien faire cela au Mali mais je ne connais pas les relations entre la fédération malienne et la NBA. Je suis Malienne et Sénégalaise, je vois bien les contacts entre le Sénégal et la NBA avec de nombreux joueurs aux Etats-Unis. Hamchétou Maïga est la première malienne à avoir joué en WNBA, titré en 2005 mais on n’a pas encore de grandes figures aux Etats-Unis pour pouvoir faire le lien comme Pascal Siakam ou Serge Ibaka malgré une équipe féminine malienne qui est dans le top 3 africain.

CONTINUER MES ACTIONS AVEC PEACE AND SPORT ET PROMOUVOIR LE BASKET AUPRÈS DES FILLES

Quand Peace and Sport a commencé, on était une quinzaine, maintenant on est une centaine. L’organisation évolue, les champions s’entraident en se déplaçant chez les actions des autres. La communication progresse également, de plus en plus de programme se développent… Sur le terrain, moi je vois l’impact sur mes actions lors des ateliers sportifs. En tant que « champions de la paix », je ne peux pas mesurer globalement les conséquences de l’organisation mais quand je vois les vidéos au Burundi par exemple, où la fondation Barcelone, cela touche énormément de personne (500 000 jeunes).

J’essaye en tant que femme et joueuse d’attirer de nombreuses basketteuses, comme Isabelle Yacoubou vers Peace and Sport. Je sais que cela inspire les jeunes filles, j’emmène des joueuses de haut-niveau dans les clubs du Val d’Oise, je parle de l’organisation et surtout de la chance de pratiquer du sport en France et de ne pas arrêter car à partir de 15 ans, un tiers des licenciées féminines partent chaque année à cause des études, des copains… Donc, on sensibilise les jeunes sur le sport et ses valeurs dont on peut se servir durant toute sa vie.

A l’avenir, je voudrais impliquer davantage Ehtnies Cité dans l’organisation, j’en ai discuté avec Didier Drogba (vice-président de « Peace and Sport ») lors du gala en décembre pour que l’association prenne plus d’ampleur et il y a des choses à faire sur cette année 2020.

DIANA

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