Louis Meintjes remporte la 9e étape de la Vuelta au sommet de Los Praeres. Une étape marquée par le show Remco Evenepoel.
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Louis Meintjes – Encore une échappée qui est allée au bout
C’est presque une tradition dans cette Vuelta. L’échappée met parfois du temps à se dégager, mais une fois formée c’est la bonne. Après Jesus Herrada, Marc Soler, Jay Vine par deux fois, c’est encore un baroudeur qui a eu le dernier mot sur cette 9e étape. L’heureux du jour se nomme Louis Meintjes. Le Sud-Africain, malheureux sur l’étape de l’Alpe d’Huez, 2e derrière Tom Pidcock, le 14 juillet dernier, tient la plus grande victoire de sa carrière. Qu’il risque de savourer largement autant que sa 8e place finale sur les routes de la Grande Boucle. Le coureur d’Intermarché a lissé sa montée, revenant sur le duo de tête, avant de les déposer sur les pentes terribles de Los Praeres.
Evenepoel assomme la Vuelta
Julian Alaphilippe a fait l’effort pour placer au mieux son leader Remco Evenepoel au pied de la dernière difficulté ! Un rythme infernal mis par le champion du monde Français qui a fait exploser tout le monde avant même le pied de la bosse. Une terrible montée de moins de quatre kilomètres, qu’ont abordé idéalement les Quick-Step.
Car le jeune Belge avait encore envie de faire mal à la concurrence après sa démonstration sur la 6e étape et ses bonnes dispositions hier. Autant le maillot rouge avait toléré la présence de Mas dans sa roue les deux premières ascension, autant aujourd’hui il a décidé de faire la grande lessive. Sur des pentes qu’on ne pensait pas forcément à sa concurrence, il a écœuré au train tout le monde. Un par un, ils ont décroché de la roue de Belge. Dont Primoz Roglic. Triple tenant de la Vuelta, le Slovène prend un seconde gifle sans doute encore plus sévère ! Les chances de le voir remporter une 4e Vuelta s’amenuisent très fortement !
En revanche, même si Enric Mas a subi son premier revers, il va conforter sa 2e place au général. Qui va être vu d’un bon oeil par la Movistar, en quête de points pour le maintien. Et L’Espagne se redécouvre de futurs grands coureurs. Car “l’ancien” a été accompagné de deux jeunes Espagnols. Carlos Rodriguez et Juan Ayuso s’affirment comme les leaders de leur formation Ineos et UAE.
