France Hongrie hand – La France a souffert face à la Hongrie dans leur dernier match de préparation mais l’emportent (29-28).
Crédit : Icon Sport / FFHB
France Hongrie hand – TOPS
Tamara Horacek
Visiblement, la Messine avait envie de marquer son retour en Bleue. Absente des grandes compétitions internationales depuis l’Euro 2016 (une éternité à ce niveau-là), Tamara Horacek a montré à son sélectionneur qu’on pouvait compter sur elle et pourquoi pas en tant que titulaire. Sa copie aujourd’hui est à la fois sublime et parfaite. Offensivement d’abord, avec une précision de tous les instants. D’abord sur les 7 mètres, mais aussi dans le jeu. En première mi-temps, elle a maintenu l’équipe de France à flot, quand la patrie était vraiment en danger. Sans elle, l’écart aurait été sans doute plus important en première mi-temps. Avec un -5 ou un -6, pas sûr qu’on aurait pu assister à un tel come-back des Bleues.
Le début de seconde mi-temps
Cela a du chauffer dans les vestiaires à la mi-temps. Après un premier acte proche d’être désastreux, les Bleues ont tout de suite montré un tout autre visage. Avec une grosse activité défensive, des montées de balle rapide et de belles combinaisons. De trois buts de retard à la reprise, les Bleues en ont compté deux d’avance (22-20, 39). Cela a propulsé les Bleues sur les bons rails, même s’il y a eu des hésitations sur la suite du match. On est rassuré par la capacité des Bleues à réagir, en étant menées ce soir, les Françaises ont fait preuve d’une belle force de caractère. C’est sur ce genre d’éléments que les Bleues vont pouvoir construire sur ce mondial. Car il est fort à parier que, comme aux JO, les Françaises seront bousculées durant certains matchs du mondial. Savoir se sortir de guêpiers, c’est aussi la marque d’une grande équipe.
France Hongrie hand – Flops
La défense en première mi-temps
Dix-sept buts encaissés en une mi-temps et pas grand chose à en tirer. Que ce soit par les ailes, pourtant souvent le point fort des Bleues, de loin et au pivot, les Françaises se sont faîtes transpercer de toute part. A l’image de son pivot Béatrice Hedwige, qui a fait preuve d’une naïveté inhabituelle à son poste, laissant de trop nombreuses fois filer la pivot adverse en défense. Le repli, sur les contre-attaques, n’a pas non plus été extraordinaire, malgré la rapidité des Françaises. Du coup, Laura Glauser, certes pas incroyable, a été bien trop souvent livrée à elle-même, ne pouvant rien faire, face aux tirs souvent préférentiels des Hongroises. Bref, l’équipe de France a pris l’eau de toute part et le plus gros symbole de cette débâcle c’est Olivier Krumbholz qui a été obligé de prendre deux temps morts dès la première mi-temps. Dont le deuxième, où le sélectionneur a du élever la voix, comme rarement il l’a fait !
Etienne GOURSAUD