Rugby – Bernard Lemaître – Certains ont succombé à l’embourgeoisement

Bernard Lemaître, président du RC Toulon, s’est confié au journal l’Equipe, après un début de saison très compliqué de son équipe, dernière de Top 14.
Bernard Lemaître

Bernard Lemaître, président du RC Toulon, s’est confié au journal l’Equipe, après un début de saison très compliqué de son équipe, dernière de Top 14.

Crédit : DR

Situation compliquée au Racing Club Toulonnais. L’ambitieux triple champion d’Europe occupe une peu enviable place de dernier en Top 14. La faute à de trop nombreuses contre-performances, la dernière en date ce week-end, avec la défaite à domicile contre Castres (10-22). Dans la continuité de saisons compliquées, les Toulonnais se retrouvent à devoir jouer le maintien, alors qu’ils avaient des ambitions de qualifications en Champions Cup et de phases finales de Top 14. Avec seulement 4 victoires, le RCT est l’équipe qui a le moins gagné cette saison. Son président et actionnaire Bernard Lemaître tire la sonnette d’alarme ce matin, dans une interview sans concession accordée au journal l’Equipe. Le successeur de l’emblématique Mourad Boudjellal, n’est pas satisfait des résultats de son équipe.

Le président fustige un certain manque de cohésion, mais aussi l’embourgeoisement de certains joueurs ! “Je me demande si je n’ai fait une erreur en voulant bâtir ce campus. Ce grand luxe n’est pas un facteur favorisant de la performance. A ça s’ajoutent des salaires confortables, de PDG pour la plupart d’entre eux. Certains ont succombé à l’embourgeoisement”. Bernard Lemaître reconnait que le Top 6 n’est plus dans les ambitions du RCT, sans pour autant évoquer le maintien. Mais le temps presse pour les Toulonnais, qui vont recevoir le leader Bordeaux-Bègles, qui domine de la tête et des épaules de championnat. Avant de recevoir Perpignan, dans un match capital pour le maintien.

“Je me demande si je n’ai fait une erreur en voulant bâtir ce campus. Ce grand luxe n’est pas un facteur favorisant de la performance. A ça s’ajoutent des salaires confortables, de PDG pour la plupart d’entre eux. Certains ont succombé à l’embourgeoisement”

Bernard Lemaître

En attendant, le RCT doit gérer la crise et se sortir de cette mauvaise passe !

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