Le long serpent multicolore qui avale l’asphalte le long des champs de tournesols fleuris. Tout un symbole d’un mois de juillet où le Tour de France fait office de fil conducteur. Qu’on soit passionné de cyclisme ou bien admirateur des paysages de notre magnifique pays. Le Tour de France symbole de vacances de légèreté, de soleil mais aussi de bonne excuse pour rester allongé sur le canapé, petite boisson qui va bien à coté de soi. Les problèmes ? On oublie. L’important est la course comme dirait l’autre.
Le Tour est en stand-by, repoussé au mois de septembre, symbole d’une année qui ne ressemble en rien aux autres. Pas de joutes promises entre Egan Bernal, Thibaut Pinot et autres protagonistes. Pas de Julian Alaphilippe pour faire rêver la France alors qu’elle en aurait tellement besoin pour sortir de ce climat angoissant axé sur la maladie. L’antidote Tour de France ce sera pour plus tard en espérant que d’ici là le vilain coronavirus ne fasse pas des siennes.
En attendant on oublie, on se réfugie quand on peut dans des rétros d’anciennes étapes. Comme un toxicomane en manque qui se raccroche à un substitut pour survivre. On espère un retour à la normale, un retour à la routine avec notre Tour de France. Nos étapes, notre charme, ses attaques… même ses longues étapes de plaine qu’on aime détester, qu’on aime critiquer.
Mais est-ce que ce Tour de France sera normal ?
Etienne Goursaud