Tous les lundi, l’Humeur de Sans Filtre revient sur un ou plusieurs faits d’actualité. Aujourd’hui, le blues de cette fin des JO et le vide.
Pendant plus de quinze jours cela a marqué notre rythme de vie. Qu’on travaille ou non, qu’on soit assidu de sport ou non, difficile de rester insensible a charme des Jeux Olympiques. Un des seuls évènements qui peut te faire lever de ton canapé et hurler le nom d’un sportif, dont tu n’avais jamais entendu parler 24 heures auparavant. Les JO, un des rares moments où tu choisis de sacrifier ton sommeil pendant deux semaines, sous l’autel d’une programmation décalée, pour s’adapter au 7 heures de décalage entre Tokyo et Paris. Avec le difficile arbitrage de savoir quand on dors et quand on ne dort pas et la rudesse de ce que cela implique. Difficile d’être branché non stop de minuit a 17h, sans totalement détruire toute vie sociale.
Deux semaines intenses, comme une relation passionnée et amoureuse avec une personne. Avec toute la brutalité de la rupture. Sauf que là, on sait depuis le début que c’est un amour qui ne durerait pas, comme un amour de vacances, avec la douloureuse étape de devoir se quitter après le séjour. On ressent cet immense vide, comme s’il manquait quelque chose à notre vie, un sens ! Les JO sont fini, c’est la fin des JO avec le retour à la vie normale et à des heures de sommeil normales. Ces JO auront été encore une fois de véritables ascenseurs émotionnels, notamment pour le sport français, parfois dans le trou et parfois au sommet, comme cet incroyable week-end pour les sports collectifs Français.
Mais ne cédons pas trop à la mélancolie qui guette au coin de rue ! Les JO sont terminés, mais les occasions de suivre le sport et les sportifs qui ont rythmé votre quinzaine seront nombreuses, tout au long de l’année. Paris 2024 c’est dans moins de trois ans. Trois ans c’est demain ! N’oubliez pas, les JO d’hiver à Pékin, c’est dans moins de huit mois. Encore en Asie, encore avec le même décalage horaire. Prêt à retrouver votre rythme de vie de noctambule ? Reposez-vous bien en attendant, il faut recharger les batteries.
Etienne GOURSAUD