France Pays-Bas hand – Solides en défense, les Bleues s’imposent dans un duel serré face aux Néerlandaises (26-24). Un match qui va compter
Crédit : Icon Sport / FFHB
Pourquoi la France est devant à la pause ?
La reine Cléopâtre Darleux !
Elle était déjà la gardienne avec les meilleures statistiques du tournoi, en termes de pourcentages d’arrêts (48,4 %). Après le premier acte, elle était à 48% (11/23). Elle a écoeuré les Néerlandaises, que ce soit sur l’aile gauche, avec une Debbie Bont qui s’est pris les pieds dans le tapis, sur contre-attaque. Bref des “immanquables” manqués par les Néerlandaises, qui ont pesé dans la balance en faveur des Bleues, qui ont basculé avec deux buts d’avance à la pause (14-12). Cléopâtre Darleux n’a encaissé que 28 buts en 1h30 de temps joué. De quoi faire pâlir son homologue Yara Ten Holte, pourtant auteur d’une bonne partie en première mi-temps (6/18). Seules Anthe Malestein (5/6) et Laure Van der Heijden (4/5) ont trouvé les solutions. Pour les autres, c’est famélique !
La redoutable Laura Flippes
L’arrière de Paris 92 monte en puissance dans ce tournoi. Là, elle a su prendre ses responsabilités avec quelques accélérations qui lui ont offert deux buts. Mais qui ont également permis d’obtenir des jets de 7 m ! De l’autre côté du terrain, c’est tout aussi bon, avec une activité défensive, qui a considérablement contrarié le côté gauche des Pays-Bas, défaillant dans tout le premier acte. Solide sur les un contre un, n’hésitant pas à impacter défensivement. Une Laura Flippes à ce niveau, c’est solide !
Une défense de fer
La France n’a encaissé que 28 buts en trois premières périodes. On le rappelle, mais c’est une statistique absolument fantastique. Ce soir, c’est la “moins bonne” carte, mais seulement 12 buts encaissés. Avec une Béatrice Edwige capitaine de défense et toujours aussi impériale, la pivot Néerlandaise n’a absolument pas été trouvée durant le premier acte.
France Pays Bas hand – Les Bleues ne sont pas rendues le match facile
A l’image de cette situation de double supériorité numérique au cœur de la deuxième mi-temps, soldé par un 0-0 et qui a vu les Néerlandaises revenir à un but (20-19, 45e), les Bleues n’ont pas su faire l’écart. On peut repenser aux échecs de Coralie Lassource et Laura Flippes, en position très favorables. Qui auraient pu permettre aux Françaises de prendre un avantage d’au moins trois buts, dans un match très tendu et pour la première fois dans la seconde période. Elles n’ont surtout pas réussi à capitaliser leur belle défense et les échecs. Résultat, les Néerlandaises, parfois un peu privées d’oxygène, n’ont jamais été totalement la tête sous l’eau. Ce qui a donné un match crispant entre deux équipes ayant à peu près le même fond de jeu solide, mais peu inspiré offensivement.
Mais les Bleues passent un solide test
Malgré tout, la France n’aura jamais été mené dans ce match par des Néerlandaises accrocheuses, mais qui sont jamais parvenues à faire basculer la rencontre de leur côté. Mieux encore, les Bleues n’ont jamais été menées depuis le début du tournois. Malgré le niveau des équipes affrontées qui va crescendo. La France bascule en tête de la poule et va aborder le tour principal avec 4 points et le maximum de confiance. Surtout, ce match contre les Pays-Bas pourrait bien ressembler a un match couperet du Tour principal, pour se qualifier pour une demi-finale. Où si les Bleues sont demies, pour se qualifier en finale. Cet Euro est ouvert et aucune équipe ne semble écraser la concurrence. Cela promet d’autres matchs à couteaux tirés. Et nos Bleues viennent de prouver qu’elles savaient (encore) gérer ces moments.