Hand – Catherine Gabriel: “Je suis une gardienne assez atypique”

A l’occasion de la trêve internationale, Catherine Gabriel, la gardienne du Paris 92 revient sur son début de saison et les échéances en équipe de France.
A l’occasion de la trêve internationale, Catherine Gabriel, la gardienne du Paris 92 revient sur son début de saison en club et les échéances en équipe de France.
A l’occasion de la trêve internationale, Catherine Gabriel, la gardienne du Paris 92 revient sur son début de saison en club et les échéances en équipe de France.

A l’occasion de la trêve internationale, Catherine Gabriel, la gardienne du Paris 92 revient sur son début de saison et les échéances en équipe de France.

Crédit : Pierre Violet

CATHERINE GABRIEL – BILAN SATISFAISANT DE MON DEBUT DE SAISON

Il y a énormément de matchs où j’ai pu performer notamment grâce à la défense, à l’équipe. Et il y a des matchs comme Metz où c’était un peu plus compliqué. Pour l’instant je fais un bilan assez satisfaisant de mon début de saison. Et bien sûr pour gagner des matchs de très haut niveau comme Brest qui nous attend au retour de la trêve, il faudra être encore plus performante. Donc il faut que je continue à travailler pour stabiliser ces performances de début de saison.

ON EST LÀ OU ON VOULAIT ETRE EN DEBUT DE SAISON

C’est une équipe très jeune. L’année dernière, j’étais la 2ème plus âgée à 26 ans. Cette année, Gnonsiane Niombla et Lara Gonzalez sont venues et font augmenter la moyenne d’âge. Ça amène une autre dynamique dans le groupe et je trouve vraiment l’ambiance plaisante quand on travaille. On travaille dur mais en même temps on s’amuse aussi. J’adore l’ambiance.

On a perdu des points contre Nice à domicile, ça nous a fait un peu mal à la tête et ensuite la défaite contre Metz. C’est une équipe de très très haut niveau et pour gagner contre une équipe comme ça il faut avoir notre équipe au complet, pas faire d’erreur. On n’était pas au complet et on a fait quelques erreurs ce qui nous a coûté la défaite. Après, on a gagné les matchs qu’on devait gagner sauf celui contre Nice. Nous sommes contentes, nous sommes là où on voulait être à ce stade du championnat. Après on a été éliminé en Coupe d’Europe, c’était un échec parce qu’on voulait aller loin. On a vraiment été surprise du résultat. On a encaissé cet échec et on nous nous sommes concentrées sur le championnat.

CATHERINE GABRIEL – J’ESSAYE DE COMMUNIQUER AVEC LA DEFENSE

Sur certains matchs, c’est vrai que j’ai la sensation que l’équipe compte sur moi pour apporter au moins de l’énergie, du dynamisme parce que sur le terrain je suis assez stressée et je pense que ça peut être communicatif.

Avec les joueuses faut énormément communiquer parce que si en face de toi y’a pas une défense qui est en place, c’est plus compliqué pour toi de faire des arrêts. J’essayes de communiquer au maximum avec ma défense, de leur donner des conseils tactiques et sur le replacement. Par exemple, quand on est une de moins en défense, quel côté on évalue pour laisser tirer parce qu’on ne peut pas être partout à la fois. C’est aussi ce rôle-là que j’aime en tant que gardienne de but. C’est d’être en premier attaquante, de pouvoir faire une passe décisive en contre-attaque dès qu’on récupère la balle et d’être le dernier défenseur. C’est un rôle que j’apprécie beaucoup.

JE SUIS UNE GARDIENNE ASSEZ DYNAMIQUE

Je suis une gardienne assez dynamique, agressive, explosive aussi. Et je peux surprendre les adversaires et faire des choses un peu inattendues. Je suis une gardienne assez atypique. Par moment y’a des joueuses qui peuvent être surprises par ce que je vais leur proposer. Un axe d’amélioration? J’aimerais bien progresser sur les tirs de loin.

L’objectif est de stabiliser cette troisième place et d’aller encore plus haut. Afin de titiller des équipes comme Metz et Brest en travaillant pour essayer. Dans un premier temps, pour continuer à réduire l’écart et pourquoi pas viser la victoire. En tout cas, l’objectif principal est d’être européen la saison prochaine, ça c’est sûr.

CATHERINE GABRIEL – UN HONNEUR D’ETRE APPELEE EN EQUIPE DE FRANCE

Forcément c’est de la fierté, c’est toujours un honneur d’être appelée pour aller jouer en équipe de France, c’est l’élite. Tout athlète travaille pour arriver à ça, toucher au plus haut niveau. C’est gratifiant, c’est une reconnaissance de notre travail au quotidien.

Je n’ai pas participé aux Jeux Olympiques, j’étais remplaçante. Quand je suis rentrée en club, j’avais vraiment envie de m’amuser. Mon début de saison en club me plaisait. J’avais juste envie en équipe de France de profiter, de ne pas me poser de questions et de prendre du plaisir. C’est ce que j’ai fait et je suis contente.

LE MONDIAL N’EST PAS UNE REVANCHE

Je ne pense pas qu’on soit dans une revanche parce que chaque année, il y a une compétition et on avance. On venait d’être championne d’Europe chez nous, on était sur une année olympique. C’était un peu compliqué de préparer ces doubles compétitions sachant qu’on venait de finir sur un titre majeur. Je pense qu’on n’était pas préparées à ça et que maintenant on a appris de nos erreurs. On va gérer différemment les choses par rapport à ce Mondial. On a la pression d’être championne olympique et d’être attendue. Je pense qu’il ne faut pas brûler les étapes, il faut se concentrer sur nous et pas mettre un stress inutile en disant faut qu’on fasse mieux.

Forcément, ce serait un rêve pour moi d’y participer, d’être sélectionnée, de faire partie entièrement de l’équipe. Ce serait juste énorme pour moi. En plus, j’aurai 29 ans. C’est un objectif, quelque chose dont tout le monde parle parce que ça va arriver vite. Je vais travailler pour pouvoir jouer ma carte. 

CATHERINE GABRIEL

Avec Anissa HOUARI

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