Foot – Paul Pogba refuse l’opération : un pari trop risqué ?

Paul Pogba a pris la décision de ne pas se faire opérer du genou. Un choix très risqué, mais qui lui permet de rêver du Mondial 2022.
Quels sont les risques pour Paul Pogba, qui refuse l’opération du genou ?
Quels sont les risques pour Paul Pogba, qui refuse l’opération du genou ?

Paul Pogba a pris la décision de ne pas se faire opérer du genou. Un choix très risqué, mais qui lui permet de ne pas faire une croix sur la prochaine Coupe du Monde.

Paul Pogba privilégie les Bleus !

Avec sa blessure au ménisque droit, plusieurs options s’offraient au milieu tricolore de 29 ans : la ménisectomie (2 mois minimum d’indisponibilité), la suture méniscale (5 mois d’absence) ou la « thérapie conservatrice ».

En refusant l’opération, Paul Pogba a privilégié un retour rapide sur les terrains. Le Français sera soigné pendant 3 à 4 semaines et devrait être disponible mi-septembre, soit 2 mois avant le début du prochain Mondial. Cette médecine douce n’offre que 50% de chance de guérison totale : un choix risqué mais nécessaire si le milieu de la Juve voulait être de la partie au Qatar.

La Vieille Dame aurait préféré que son joueur se fasse opérer, mais Pogba a choisi l’Équipe de France. Un choix qu’avait fait également Samuel Umtiti à l’aube du Mondial 2018.

L’exemple Samuel Umtiti…

Le défenseur tricolore avait forcé sur son genou pour ne pas manquer la Coupe du Monde… Et il l’a payé cher, puisque le joueur du Barça n’a jamais retrouvé son niveau, et continue de cumuler les pépins physiques l’éloignant des terrains.

Avec la victoire finale au bout, Umtiti n’a jamais regretté une seconde son choix, mais ses problèmes physiques sont depuis 4 ans un frein énorme pour sa carrière. Il ne faudrait pas que Paul Pogba connaisse le même sort, lui qui était parti se relancer à la Juventus Turin. Trainer ce genre de blessure met d’abord en péril la saison 2022/23 de l’ex-joueur de Manchester, mais également le reste de sa carrière.

Cette décision montre tout l’amour du Français pour le maillot bleu. Sa présence ou non au Qatar sera un élément déterminant pour Didier Deschamps. Le milieu de terrain est d’abord un leader technique sur le terrain, mais aussi un vrai leader de vestiaire. On espère qu’il ne connaîtra pas de rechutes, déjà jusqu’au Mondial (qui débute le 21 novembre), mais aussi après.

Total
0
Shares
Related Posts