Le président de l’OL Jean-Michel Aulas craint que le retard qu’est en train de prendre la D1 féminine soit à terme irréversible.
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Le cri d’alarme de Jean-Michel Aulas. Président de l’OL qui a longtemps dominé l’Europe du football féminin. Avec pas moins de 7 Ligue des Champions remportés par les Lyonnaises, des grandes joueuses qui évoluent avec dans l’effectif. Mais aujourd’hui, le championnat de France, brillant également avec des épopées du PSG, est de plus en plus en difficulté face aux voisins européens. La faute à un vrai manque d’investissement dans la D1 Arkéma, avec seulement 1 million d’euro de droits télé, loin de ce qui se fait en Angleterre et même en Espagne. Une D1 Arkéma peu attractive avec un championnat à deux ou trois vitesses entre les équipes.
“On est en train de prendre du retard car d’autres ont accéléré plus vite. En mettant des moyens économiques et financiers de manière prioritaire sur le football féminin, il est indéniable que des nations avancent plus vite”
Jean-Michel Aulas
Le président Lyonnais sent le vent du boulet et les conséquences pour le championnat de France : “Demain, on risque de perdre nos meilleures joueuses françaises au profit de ces structures économiques surpuissantes par rapport aux nôtres”, regrette Jean-Michel Aulas, qui espère que les Bleues gagneront un titre majeur, pour relancer une dynamique en France.
Le président Lyonnais est également favorable à une extension de la D1 Arkéma à 14 clubs pour élargir la professionnalisation du football féminin en France. Alors que, à la fin de la saison dernière, la FFF avait elle émise l’idée de passer à 10 clubs, provoquant la colère des plus grandes joueurs comme Ada Hegerberg ! Surtout, au niveau européen, les clubs français ne pèsent plus autant, avec Lyon et Paris qui sont déjà en danger dès les 8e de finale ! Chose inconcevable par le passé, mais qui illustre les progrès des autres championnats