Deux millions d’euros, c’est dont est privé Bondy vis à vis de Kylian Mbappé. En effet, depuis une quinzaine d’années, une partie du transfert d’un joueur formé en France revient au club formateur. Quand celui-ci part à l’étranger. Ainsi, Levallois avait touché 500000 € quand Didier Drogba avait signé à Chelsea en 2004, tandis que Poitiers en avait touché 800000 pour le transfert de Nicolas Pepe à Arsenal. Mais là, pour Bondy, club formateur de Kylian Mbappé, si le Français était parti au Real Madrid, il aurait pu toucher près de 2 millions d’euros.
Bondy privé du jackpot déjà en 2017, quand Kylian Mbappé a signé à Paris
Une somme qui aurait pu changer la vie de ce club évoluant actuellement en Départementale 2 (le second échelon départemental et le 10e échelon national). 2 millions d’euros, c’est environ le budget moyen d’un club de Nationale 2. 2 millions d’euros, c’est aussi la somme dont le club de l’AS Bondy avait déjà été privé en 2017. Lors du transfert de Kylian Mbappé de Monaco au PSG. Parce qu’il s’agissait à l’époque d’un transfert national et non d’un transfert qui concerne une autre fédération (plus de détails ICI). Privés deux fois du jackpot, le club formateur de l’international français risque d’avoir “laissé passer” sa chance. Il y a de fortes chances que le Parisien parte libre en fin de saison. Aucune indemnité de transfert et donc aucune réversion pour l’AS Bondy.
Est-ce qu’il faut changer de règle et comptabiliser également les transferts nationaux pour les clubs formateurs ? Pas sur que les clubs professionnels voient l’idée d’un très bon œil. Surtout dans un contexte financier compliqué, avec la crise du Covid. Avec le déficit en billetterie, mais aussi des droits télés qui se sont écroulés, avec l’imbroglio Médiapro la saison passée. Qui a fait beaucoup de mal aux clubs de Ligue 1. Pour Bondy, il faudra sans doute espérer une nouvelle pépite.