Biniam Girmay s’est exprimé ce matin dans les colonnes de l’Equipe. Il revient sur sa victoire à Gand-Wevelgem et le cyclisme en Erythrée.
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Il est en train de devenir la nouvelle coqueluche du cyclisme mondial. Biniam Girmay a franchi un cap médiatique en devenant le premier coureur d’Afrique Subsaharienne à remporter une classique World-Tour, à l’occasion de Gand-Wevelgem. Reparti en Erythrée, chez lui, pour s’entraîner et se préparer au Giro, il s’est confié au journal l’Equipe avant son départ ! Notamment sur le cyclisme dans son pays, devenu une véritable institution : “C’est presque naturel de devenir coureur en Erythrée, surtout à Asmara, où il y a des clubs pour acceuillir et détecter les jeunes. J’ai commencé par le VTT, j’avais 13 ans et j’en ai fait deux ans, jusqu’en 2015, avant de passer par la route“.
Celui qui devrait être acceuilli en héros en Erythrée s’était révélé en 2019, sur les routes africaines, en dominant André Greipel ou Nicolo Bonifazio. Et son premier contrat pro a été chez Delko, équipe française disparue à la fin de la saison dernière “Avec Delko, j’ai beaucoup appris, c’était ma première expérience chez les pros et ils m’ont toujours mis dans de superbes conditions pour que je progresse“.
Après sa victoire à Gand-Wevelgem, il évoque son nouveau statut
“D’avoir dû répondre à des dizaines de journalistes depuis hier soir. Je ne suis pas encore habitué à tout ca et je sens que la pression n’est déjà plus la même depuis vingt-quatre heures”
Biniam Girmay
On le retrouvera sur le prochain Giro où il sera candidat sérieux à une victoire d’étape. Capable de passer des profils vallonnés, disposant d’une bonne pointe de vitesse et s’il était un outsider à un maillot cyclamen ?
