Le relais 4×400 m hommes composé de Gilles Biron, Loic Prévot, Téo Andant et Thomas Jordier prend la 3e place et se pare de bronze.
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Ils n’auront pas à rougir du chrono et de la médaille. Gilles Biron, Loic Prevot, Teo Andant et Thomas Jordier sont allés chercher la breloque avec la manière ! Et de quelle manière, avec un chrono de 2’59”64. Jamais un relais tricolore n’était passé sous les 3 minutes depuis 2015. Avec un chrono de 2’59”64, ils sont allés au bout d’eux même dans ce relais 4×400 m. Individuellement, tout le monde a répondu présent. Gilles Biron a parfaitement lancé ce relais en 45”88, avant que Loic Prévot ne réalise un gros passage en 44”21. Téo Andant a encore montré les crocs avec une dernière grosse dernière ligne droite et un chroni de 44”87. On a bien cru que Thomas Jordier pouvait challenger les Britanniques pour l’Or. Mais il n’a rien à se reprocher en 44”68, pour son 4e 400 de la semaine. Il doit accepter de se faire dépasser par les Belges.
C’est la 7e médaille pour le clan tricolore et la 2e de cette soirée, déjà belle pour l’athlétisme français ! Qui prend date, comme ils le confient au micro de France Télévisions, pour l’avenir et pour Paris 2024. Thomas Jordier est le plus vieux du relais à 28 ans et a encore de belles années devant lui. Loic Prévot et Téo Andant sont encore jeunes. On pense à Ludvy Vaillant et Wilfried Happio, brillants sur 400 m haies et qui peuvent donner un coup de main à l’équipe en cas de coup dur. Comme lors de ce grand relais champion du monde 2003, avec Stephane Diagana et Naman Keïta, tous deux hurdleurs. Il y a tellement de raisons de se réjouir au-delà même de la médaille, pour ces garçons très prometteurs. Et Thomas Jordier peut effacer sa déception de sa 8e place de la finale individuelle du 400 m.