Initialement prévu sur le Tour d’Espagne, Nairo Quintana vient d’annoncer son retrait de la course espagnole. Une décision motivée par le besoin de se défendre. Une défense nécessaire face à la polémique le concernant à propos du tramadol.
Disqualifié du dernier Tour de France, où il avait fini 6e, Nairo Quintana a décidé ce jeudi de renoncer à sa participation au Tour d’Espagne. Empêtré dans une polémique autour de ses deux tests positifs au Tramadol, le Colombien a décidé de se défendre devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Vainqueur en 2016 de la Vuelta, il espérait prendre le départ dès ce vendredi à Utrecht (Pays-Bas). Mais ces deux tests positifs, réalisés lors de la 7e et de la 11e étape du Tour de France, ont eu raison de sa motivation.
Non inscrit sur la liste des produits interdits par le TAS, mais bien sur la liste de l’UCI depuis 2019, le Tramadol n’est donc pas considéré comme un produit dopant. Une subtilité qui permet à Nairo Quintana de participer à n’importe quelle course. Le coureur de 32 ans nie d’ailleurs son usage.
Sans Quintana, quels objectifs pour la Vuelta ?
Sans le grimpeur colombien, quels seront les objectifs d’Arkéa-Samsic sur le prochain Tour d’Espagne ? Daniel McLay et Clément Russo viseront probablement les arrivées massives, tandis que les baroudeurs comme Anthony Delaplace ou Thibault Guernalec les échappées au long cours.
A l’heure où les équipes sont à la recherche du maximum de points UCI, ce renoncement de Nairo Quintana ne devrait pas faciliter les affaires de son équipe. Ce dernier a toutefois annoncé qu’il comptait revenir pour les courses de fin de saison, une fois défendu.
