Jessy Trémoulière a fait parler son amertume, ce matin dans les colonnes de l’Equipe, après son manque de temps de jeu au mondial.
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Après le beau parcours, place au regrets dans le clan de l’équipe de France féminine de rugby. Des Bleues qui ont terminé troisième, en ayant été aux portes de la finale, après une demi-finale homérique contre la Nouvelle-Zélande (24-25). Des regrets et même de l’amertume pour Jessy Trémoulière. L’ouvreuse française n’a quasiment pas jouée du mondial et a été absente de certaines feuilles de match, comme lors de la demi-finale. Caroline Drouin lui aura été préférée.
“Non, je n’ai pas compris (sur son manque de temps de jeu dans la coupe du monde (…) les choix n’ont pas été justifiés. Il n’y a pas eu d’honnêteté dans nos entretiens, ils m’ont fait des reproches, mais ce n’était pas du tout constructif”, commente l’ouvreuse française.
Pour rappel, le choix de ne pas faire jouer l’ancienne meilleure joueuse du monde a été vivement critiqué, notamment après la défaite contre la Nouvelle-Zélande, où Caroline Drouin a eu la balle de qualification sur une pénalité finalement ratée, au bout du temps réglementaire.
“Je leur reproche un manque de respect. Ils ont été malhonnêtes, parce qu’il n’y avait pas du tout de discours constructif. J’ai le sentiment qu’on m’a mis la tête sous l’eau à me rabaisser. En sortant des entretiens, j’avais l’impression d’être nul”
Jessy Trémoulière
On apprend aussi que ce sont les joueuses, après le match de poule contre l’Afrique du Sud, qui ont pris les choses en main, avec une sorte de rebellion contre le plan de jeu établi par le staff. Et il est vrai, qu’ensuite, on a senti des Bleues monter en puissance, jusqu’à ce grand match contre la Nouvelle-Zélande.
Mais est-ce que ce ce mondial ne risque pas de laisser des traces ?
