France Monténégro – Les Françaises s’inclinent face au Monténégro pour le match pour la 3e place. Malgré un sursis et une prolongation arrachée.
Crédit : Icon Sport / FFHB
La moins bonne première mi-temps de cet Euro pour les Bleues.
Si certains pensaient que ce serait une formalité d’aller chercher la médaille de bronze, ils ont rapidement été douchés après ce premier acte entre Françaises et Monténégrines. La défaite en demi-finale et l’explosion en seconde période a sans doute laissé des traces dans les têtes des Bleues, qui ont fait la moins bonne première mi-temps de tout cet Euro. Si ce sont bien les coéquipières d’Estelle Nze Minko qui démarrent le mieux (4-2, 8e), on a tout de suite senti que les Monténégrines n’étaient pas dans les mêmes dispositions que lors du premier match du Tour principal. Notamment au niveau des duels, où les coéquipières d’Itana Grbic (4 buts dont celui du 12-13 au buzzer) ont dominé les Bleues. Des Monténégrines présentes également sur les seconds ballons (6-6, 14e).
A cela s’ajoute une prestation cauchemardesque d’Oriane Ondono sur ses 7 minutes de jeu. Le Monténégro prend les commandes (6-8, 19e). Et malgré de nombreuses exclusions temporaires – quatre – les Bleues ne trouvent pas de solutions. Avec des ballons perdus, six au total dans ce premier actes. Mais les Bleues parviennent à resserrer les boulons en défense, malgré quelques délicatesses en un contre un. De quoi reprendre les commandes (12-11, 28e). Mais, comme contre la Norvège, les deux dernières minutes ne sont pas bien négociées. Et sur un tir de loin au buzzer, Itana Grbic permet au Monténégro de repasser devant (12-13). Au terme d’un premier acte où les Bleues auront été globalement décevantes.
France Monténégro – Retour inespéré des Bleues et prolongations
Si la première période a été compliquée, le début de second acte va être cauchemardesque pour les Bleues. Qui ne vont marquer qu’un petit but sur les neuf premières minutes. Résultat, malgré quelques échecs de leur côté, le Monténégro en profite pour creuser le plus gros écart du match (13-16, 38e). Offensivement, les pertes de balle s’accumulent, avec des Bleues qui ne trouvent plus d’inspiration en attaque, que ce soit sur jeu de transition ou en attaque placée. A l’image d’une Océane Sercien au moins autant en souffrance que lors du match contre la Norvège.
Malgré des petits soubresauts, les Françaises continuent de lâcher trop de ballons. Tant de cartouches gâchées et tant de munitions redonnées aux Monténégrines. Heureusement pour les Bleues, Cléopâtre Darleux, peu aidée par sa défense, fait des arrêts (20-17, 51e). Et c’est presque un petit miracle de voir les Bleues pas totalement distancées. Et dans une fin de match crispante, Déborah Lassource permet aux Bleues de revenir à une longueur (19-20, 55e). Avant de prendre ses responsabilités et égaliser dans la foulée. Et la gardienne française continue de faire des parades. Et sur une nouvelle passe de Déborah Lassource, Estelle Nze Minko permet aux Bleues de repasser devant en infligeant un 4-0 aux Monténégrines (21-20, 57e). La petit sœur de Coralie a fait une entrée absolument magnifique !
Mais Jaukovic redonne l’avantage aux siennes, dans une fin de match au suspense terrible. Jusqu’à ce fait de jeu. Le Monténégro perd la balle à 7 secondes de la fin. Déborah Lassource est empêchée de jouer. Itana Grbic et écope d’un rouge. Et la France obtient un penalty. Grace Zaadi n’a pas tremblé et égalise ! Pour envoyer la France en prolongations (22-22).
Mais le miracle n’aura pas duré
Malheureusement, la supériorité numérique est (une nouvelle fois) mal gérée par les Bleues et le Monténégro reprend l’avantage. Et ne lâche pas le manche. La France ne marquera qu’un but lors de la première période (23-24). Et les Monténégrines prennent deux buts d’avance à la reprise, profitant d’une nouvelle exclusion temporaire, côté France. Des Bleues qui auront craquées dans la prolongation, malgré ce retour en fin de temps réglementaire. La France s’incline 27-25 et termine au pied du podium. Dans un match qui leur tendait pourtant les bras, car l’adversaire n’était pas insurmontable.
