Le para-athlète belge de 24 ans est accusé d’avoir exagéré son handicap. Selon plusieurs neurologues, le double-champion olympique de Paris et quintuple champion du monde ne serait pas atteint des membres inférieurs.
Une classification incorrecte ?
Maxime Carabin évolue dans la catégorie T52, réservée aux athlètes atteints sévèrement au niveau des bras et totalement au niveau des jambes et du tronc, selon la définition donnée par la Ligue Handisport Francophone. Toutefois, d’après l’enquête publiée par la RTBF, le para-athlète belge ne serait finalement pas apte à concourir dans cette catégorie. Plusieurs neurologues ayant observé le dossier du double-champion olympique de Paris (sur 100m et 400m) ne comprennent pas comment Maxime Carabin ne puisse pas avoir l’usage de ses jambes. L’article du média belge contient plusieurs citations fortes, telles que : « On devrait donc avoir en face de nous quelqu’un qui bouge normalement » ou encore « La maladie d’Hirayama ne touche que les membres supérieurs et en principe un seul d’entre eux. Il n’y a donc aucune raison d’être en chaise roulante ».
Maxime Carabin s’est défendu, et a expliqué que ses adversaires ont entamé une campagne calomnieuse pour « tenter de l’abattre » en dehors des pistes. Quatre concurrents du Liégeois auraient déjà déposé réclamation auprès des instances internationales, espérant sa disqualification. Pour l’heure, aucune décision officielle n’a été prise par les grandes institutions. Des enquêtes approfondies devraient avoir lieu dans le futur pour tenter de déceler la vérité, car ces plaintes sont extrêmement graves. Tout juste élu « Wallon de l’année 2024 », l’intégrité et les valeurs de Maxime Carabin sont aujourd’hui remises en doute.