Hand – LBE : Saint-Amand Handball conteste sa relégation !

Petit coup de tonnerre en Ligue Butagaz Energie. Saint-Amand Handball, dernier à l’issue de la phase de Play-Down, a déposé un recours auprès du CNOSF.
Saint-Amand Handball conteste sa relégation
Saint-Amand Handball conteste sa relégation

Petit coup de tonnerre en Ligue Butagaz Energie. Saint-Amand Handball, dernier à l’issue de la phase de Play-Down, a déposé un recours auprès du CNOSF.

Crédit : Saint-Amand Handball

En cause, un point de règlement précis de la Ligue Butagaz Energie. Pour rappel, en plein cœur de l’hiver avait été décidé une modification de la formule du championnat. En cause, le Covid et les nombreux matchs décalés. La nouvelle formule prévoyait des play-offs entre les 8 meilleures équipes à l’issue de la phase aller et des Plays-down pour les six dernières. Avec une relégation à la clé pour le dernier. Une place occupée par les Nordistes.

Obligé d’avoir 6 joueuses pro et 11 joueuses sur la feuille de match

Mais, la situation sanitaire ayant été compliquée jusqu’au bout, la phase de play-down n’a pas pu aller à son terme. Mais c’était une situation prévue par la Ligue Butagaz Energie. “Si les conditions sanitaires ne permettent pas d’aller à l’issue de cette phase de Play-Downs, le classement sera établi en prenant en compte les 13 premières journées (formule initiale) ainsi que les matchs retours en lien avec les matchs allers de la 1ère phase (5 dates)”.

Mais un autre point de reglement précis est soulevé par Saint-Amand : “Le protocole sanitaire adopté par le Comité́ de Direction de la LFH le 17 mars 2021 stipule : «Un effectif est considéré́ comme étant compétitif si, une fois retranchés les éventuels cas d’inaptitudes liés à une infection à la Covid-19 de la liste des joueuses et entraineurs autorisés à évoluer en Ligue Butagaz Énergie, le club demeure en capacité́ de présenter : 11 joueuses dont une gardienne de but et dont 6 joueuses ayant le statut professionnel”.

Or, Dijon qui se déplaçait chez un concurrent direct de Saint-Amand, Plan de Cuques, s’est déplacé avec 8 joueuses seulement. Et Fleury, qui rencontrait Mérignac n’avait que 4 joueuses professionnelles dans le groupe.

Le sort de Saint-Amand est dans les mains du CNOSF désormais. Un recours compréhensible et légitime, mais qui ne manque pas de faire grincer des dents sur les réseaux sociaux.

On vous donne rendez-vous lundi soir, avec la présidente Sophie Palisse, qui nous a accordé une interview.

Etienne GOURSAUD

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