Le Maroc a réalisé l’exploit historique de se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe du Monde 2022. Les Marocains ne sont plus qu’à 3 victoires du sacre, alors pourquoi pas aller au bout ? Voici 3 arguments qui vont en faveur de cette hypothèse pas si folle que ça !
1 – Un effectif de grande qualité
Contrairement à certaines équipes présentes en 8e de finale qui avaient un effectif relativement modeste, comme le Japon ou la Corée du Sud, le Maroc a une équipe très solide sur le papier. Le 11 des Lions de l’Atlas n’a rien à envier à la plupart des équipes encore en lice dans cette Coupe du Monde (Pays-Bas, Argentine, Croatie).
Parmi les joueurs alignés par Walid Regragui face aux Espagnols, 9 jouent dans les 5 grands championnats européens… Et certains comme Hakimi (PSG) et Mazraoui (Bayern) évoluent même dans les meilleurs clubs du monde.
À tous les étages, le Maroc peut être serein. Il n’y a pas de point faible dans cette équipe. Le milieu de terrain avec Ounahi et Amrabat est très impressionnant, et a même choqué Luis Enrique. Le gardien Yassine Bounou fait partie des meilleurs gardiens de la compétition, lui qui a remporté le Trophée Zamora (récompensant le meilleur portier du championnat espagnol) la saison passée. La charnière Aguerd-Saïss a prouvé qu’elle pouvait résister à des attaques talentueuses (clean-sheet face à la Belgique, Croatie et Espagne). Sur le côté gauche, la paire Hakimi-Ziyech fait des ravages, tout comme le duo Mazraoui-Boufal de l’autre côté, étincelant face à la Roja.
2 – Une mentalité de guerrier
Avec seulement 1 but encaissé depuis le début de la compétition, le Maroc a la meilleure défense de cette Coupe du Monde. Et ce n’est pas anodin ! Cela est significatif de l’engagement et de l’intensité mis par les joueurs de Regragui sur le terrain. Tout donner sur la pelouse : c’est le mot d’ordre des Marocains.
L’entraîneur des Lions de l’Atlas a mis le doigt sur cet état d’esprit de guerrier après le match face aux Espagnols : « On a beaucoup couru. Beaucoup de joueurs sont blessés. Ils sont sur les rotules, mais pour le pays, ils sont prêts à mourir ».
Des courses à répétition, du pressing, de la discipline… C’est ce dont ont manqué certaines nations pour aller plus loin dans cette Coupe du Monde. Les Marocains, eux, ont ce supplément d’âme, cette détermination profonde, qui leur permettra peut-être de remporter le trophée.
3 – Un entraîneur compétent
L’une des clés du parcours marocain jusqu’à présent, c’est la présence de Walid Regragui sur le banc. Le tacticien marocain est parvenu à créer une équipe équilibrée, qui ne bouge pas malgré les remplacements en cours de jeu (5 en moyenne depuis le début de la compétition). Face à la Belgique, son coaching a été payant puisque 2 joueurs entrés en jeu ont été décisifs par la suite. Contre la Roja, il a muselé le milieu Pedri-Busquets-Gavi. Il a également su abandonner la possession et miser sur un style plus en contre-attaque. En bref, tactiquement, il a réalisé un sans-faute depuis le début du Mondial. Ses idées sont bonnes, et les joueurs y adhèrent parfaitement.
Depuis qu’il a pris la tête du Maroc, les Lions de l’Atlas ont retrouvé une unité, une force collective. Ziyech et Mazraoui, qui étaient brouillés avec Vahid Halilhodzic, s’épanouissent de nouveau en sélection. Regragui a toute la confiance du groupe, et s’entend à merveille avec les cadres de l’équipe comme Achraf Hakimi, la tête de gondole du Maroc dans ce Mondial.
Avec les Lions, Regragui a un bilan plus que correct : 7 matchs pour 4 victoires et 3 nuls, 9 buts inscrits pour seulement 1 encaissé. Avant de prendre la sélection, l’homme de 47 ans a remporté la Ligue des Champions de la CAF avec le Wydad Casablanca.
Un entraîneur intelligent, pragmatique, jeune et apprécié du vestiaire : si un homme peut amener le Maroc sur le toit du monde, c’est bien Regragui… Qui est déjà devenu le premier sélectionneur africain à atteindre les quarts de finale d’un Mondial.
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