Le MMA est l’un des sports les plus touchés par le dopage. D’après de récentes rumeurs, plusieurs combattants français de l’UFC Paris seraient concernés par des tests positifs.
Du dopage à l’UFC Paris ?
Selon Mickaël Lebout, combattant professionnel de MMA, 2 athlètes auraient été contrôlés positifs à l’UFC Paris 2. Une bombe lâchée lors d’une vidéo Youtube publiée sur la chaîne « The AB Show », et dont le titre précise même qu’il s’agirait de combattants français (possiblement 1 homme et 1 femme). Ainsi, 9 Tricolores sont concernés par ces rumeurs : Ciryl Gane, Manon Fiorot, Benoit Saint-Denis, William Gomis, Zarah Fairn, Taylor Lapilus, Nora Cornolle, Yanis Ghemmouri et Morgan Charrière. Ce dernier a même tenu à réagir avec humour sur les réseaux sociaux :
Pour le moment, il est impossible de savoir si l’information de Lebout est véridique. Aucun communiqué officiel n’est encore sorti sur ce sujet. En tout cas, il permet de mettre le doigt sur un véritable fléau que connaît le MMA : le dopage. Il y a 2 semaines, Tristan Milot, membre de l’agence française anti-dopage (AFLD), expliquait dans le RMC Fighter Club que 10% des combattants testés avaient des « résultats d’analyse anormaux ». Des chiffres d’autant plus inquiétants qu’ils se rapprochent de l’ordre de 1% dans les autres disciplines. En 2022, le MMA était donc le premier sport le plus touché par le dopage en France.
Comment marche la lutte anti-dopage dans le MMA français et à l’UFC ?
Les préleveurs de l’AFLD sont en droit de contrôler n’importe quel athlète français (via des tests urinaires ou sanguins) tout au long de l’année entre 6h et 23h que ce soit sur leur lieu de travail/d’entraînement ou à leur domicile. Les combattants sont ciblés selon plusieurs critères : performances, notoriété, entourage, etc.
L’UFC travaille directement avec l’USADA (organisation américaine) pour s’assurer que leurs combattants respectent les règles, et ainsi garantir l’équité des combats. Cette collaboration fait de l’UFC l’une des organisations de MMA les plus rigoureuses au monde sur le plan de la lutte anti-dopage. Dans le cadre d’un événement comme l’UFC Paris, l’USADA et l’AFLD travaillent main dans la main pour repérer les potentiels tricheurs.
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