Le manager de l’équipe Quick-Step Alpha-Vinyl, Patrick Lefévère, revient sur les flandriennes le jour du GP E3, où son équipe espère y briller.
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Il n’a pas sa langue dans sa poche et possède un palmarès long comme le bras en tant que manager, notamment sur les Flandriennes où la Quick Step est passé maitre dans l’art de la victoire. Patrick Lefévère divise, ne fait pas de langue de bois. Mais il a réussi à forger une véritable armada, capable même de faire gagner des coureurs qui ne sont pas les leaders désignés, comme Niki Terpstra ou encore l’an passé Kasper Asgreen, vainqueur du GP E3 et du Tour des Flandres. Damnant le pion à Mathieu Van Der Poel au sprint sur cette dernière course. Patrick Lefévère est revenu, dans le journal l’équipe sur ces Flandriennes. De ses souvenirs jusqu’à la gestion tactique de la course.
Si le monde du vélo est une nouvelle fois focalisé sur le futur duel Mathieu Van der Poel / Wout Van Aert, le manager de la Quick Step croit en un autre scénario.
“Au mondial de Louvain, Van Aert ne pouvait pas perdre et pourtant la course ne s’est pas passée comme tout le monde l’attendait”
Patrick Lefévère
Il revient aussi sur les salaires, certes importants dans le cyclisme, mais beaucoup moins que le football, notamment pour les managers.
“Si j’entends aujourd’hui un de mes coureurs se plaindre parce qu’il ne pas assez et qu’il doit courir les kermesses, je le fous à la porte car ce serait un énorme mensonge de sa part. Dans mon équipe, aucun coureur ni même aucun employé ne touche le salaire minimum. Tout le monde est bien au-dessus. Je ne m’appelle pas José Mourinho, mes leaders touchent bien plus que moi”
Patrick Lefévère