Les Celtics de Boston sont de retour en finale NBA, 12 ans après leur dernière participation, perdue (4-3) face au Los Angeles Lakers. Face au Golden State de Stephen Curry, les Celtics mènent actuellement 2-1. Ils ne sont plus qu’à 2 victoires du sacre, alors Boston peut-il gagner les NBA Finals ?
Tatum-Brown-Smart : le nouveau Big Three ?
Il y a près de 15 ans, le fameux Big Three composé de Paul Pierce, Kevin Garnett et Ray Allen faisaient trembler la NBA… Cette année, les Celtics peuvent compter sur le trio Tatum-Brown-Smart : l’atout numéro 1 de Boston dans ces finales NBA face aux Warriors. Un succès des C’s passera forcément par de grosses performances individuelles de leur part.
Jayson Tatum est la star de l’équipe. Terminant 6e des votes pour le titre de MVP de la saison régulière (26,9 pts – 8 rebonds – 4,4 assists), l’ailier fort des Celtics a démontré statistiquement son influence sur les résultats de son équipe. Jaylen Brown est le second joueur le plus décisif de Boston, avec en moyenne par match : 23.6 pts – 6,1 rebonds – 3.5 assists. Deux jeunes joueurs (24 et 25 ans) exemples de régularité, cette saison.
Marcus Smart, quant à lui, a été élu meilleur défenseur de la NBA devant Mikal Bridges et le Français Rudy Gobert. Sans bénéficier d’une taille très importante (1,91m), il a su mettre à mal les meilleurs attaquants de la NBA tout au long de la saison. Alors, s’il est un petit peu moins constant que ses 2 compères dans ce qui est de claquer des grosses feuilles de match, sa pugnacité et son intelligence de jeu sont clairement à souligner. On peut également saluer sa capacité à monter son niveau de jeu dans les matchs chauds.
Cette nuit, dans le Game 3 face aux Warriors, le trio des Celtics s’est parfaitement illustré :
Des statistiques quasi-identiques à celles affichées dans l’incroyable Game 7 face à Miami en finale de conférence, où ils avaient totalisé 74 des 100 points de l’équipe. S’ils continuent comme ça, Boston pourrait bien remporter les finales NBA.
La saison de tous les possibles pour les Boston Celtics ?
Les Celtics ont réalisé une saison XXL : déjà 2e de la saison régulière à l’Est avec un bilan de 51V-31D (meilleur classement depuis 2009), les play-offs ont permis à l’équipe de Boston de montrer son plein potentiel.
1 sweep (victoire 4-0) face aux Nets, puis 2 victoires 4-3 au mental face aux champions de l’an passé, les Bucks de Milwaukee, et face au leader de la conférence Est, le Miami Heat… Boston a de la ressource et semble avoir une bonne étoile au-dessus de sa tête. Samedi, la superstar de Golden State, Stephen Curry, pourrait jouer en serrant les dents. Le meneur américain s’est fait mal dans le Game 3. Et un Curry diminué, ça ne peut qu’être une bonne nouvelle pour les Celtics !
Un élément important à ne pas oublier : le public des C’s, qui est d’un énorme soutien dans cette quête au sacre NBA. La preuve, cette nuit, il a totalement fait dégoupiller Draymond Green (2 pts, 4 rebonds et 3 assists en 35 minutes), qui est pourtant l’un des éléments importants des Warriors. Boston a encore 1 match à la maison, avant de retrouver le Chase Center pour le Game 5. Et en cas de 3-1, les Celtics auraient un bon pied et demi sur le podium.
L’expérience : l’atout majeur des Warriors
Clairement, le facteur expérience n’est pas à négliger. C’est la 6e finale NBA des Warriors depuis 2015 : une statistique juste incroyable. En revanche, cette équipe de Golden State, bien qu’elle ait gardé un noyau dur (Curry, Thompson, Green), n’est clairement plus la même que celle qui avait enchaîné les 5 finales entre 2015 et 2019. Du côté de Boston, aucun joueur n’était encore arrivé à ce stade de la compétition. Alors, l’expérience contre la fraîcheur et la jeunesse : ce sera là tout l’enjeu de cette fin de confrontation.
Pour conclure, OUI, Boston a les moyens pour remporter ces finales NBA. Et avec un Steph Curry peut-être pas à 100% pour la suite, les Celtics peuvent rêver encore plus. Mais que ce soit dans le basket ou dans tout autre sport, l’expérience fait souvent la différence… Donc, il faudra se méfier des Warriors jusqu’au bout.
