Alors que la France se cherche un successeur à Frédéric Guesdon depuis 1997, la France est peut-être proche de toucher le Graal sur Paris-Roubaix !
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Vingt-cinq ans ! Vingt-cing longues années ou le cyclisme français se cherche un successeur à Frédéric Guesdon, lauréat de Paris-Roubaix en 1997. Depuis, seul Sébastien Turgot (Europcar) est monté sur le podium de l’enfer du Nord. Si cette place est aussi magnifique qu’innatendue, le Français n’avait pu (comme les autres) bagarrer à la victoire, tous écrasés par Tom Boonen qui est allé chercher un 4e succès dans Paris-Roubaix. Mais en 2022, un Français peut briser la malédiction. On vous donne les éléments pour y croire !
Les Français impressionnants sur les classiques
Tout au long de cet fin d’hiver et de début du printemps, les Français impressionnent par leurs résultats sur les semi-classiques et les classiques. Qu’ils s’appellent Hugo Hofstetter, Christophe Laporte, Valentin Madouas, Anthony Turgis, Warren Barguil. Tous ont joué placé mais sans jamais trouver l’ouverture ! Notamment sur les deux premiers monuments de la saison, avec la 2e place d’un Anthony Turgis frustré par Matej Mohoric sur Milan-San Remo et la 3e place de Valentin Madouas, dont on a cru un moment qu’il allait pouvoir déborder Mathieu Van der Poel au sprint sur un Tour des Flandres de légende. Des résultats absolument partout mais pas encore la grande victoire.
Et si le déclic intervenait sur le monument qui se court en France ? On dit toujours qu’à force d’être placé la victoire finit par arriver. Or, jamais autant qu’en 2022, les Français n’auront été aussi bien placés !
Une diversité de profils comme on en a rarement eu sur les pavés
Valentin Madouas avec son profil explosif a montré qu’il était très fort sur les monts pavés de Paris-Roubaix, affichant une certaine puissance. Alors si Paris-Roubaix est différent du Ronde, on y retrouve souvent les mêmes coureurs pour jouer la gagne. La Groupama-FDJ disposera de deux belles cartes, avec le Suisse Stefan Kung, impressionnant depuis le début de la saison !
En retrait (et très malchanceux) depuis le début de la saison, Florian Sénéchal adore Paris-Roubaix, dont il dit que c’est sa course préférée. Puissant et disposant d’une très bonne pointe de vitesse, il a le profil parfait pour briller dans l’Enfer du Nord, dont il a pris la 6e place en 2019. Il pourrait bien être le sauveur de son équipe Quick-Step, en grande difficulté sur les classiques en 2022. Au vu des prestations de Kasper Asgreen ou encore Yves Lampaert, il ne serait pas surprenant que le Français prenne le leadership demain !
Christophe Laporte a pris une nouvelle dimension depuis qu’il est arrivé dans l’équipe Jumbo-Visma. Deuxième du GP E3 et deuxième également de Gand-Wevelgem, il a prouvé qu’il avait franchi un cap. Meilleur français sur Paris Roubaix en 2021 (6e). De quoi devenir le leader de la formation Néerlandaise, dans la mesure où Wout Van Aert ne sera pas à 100 %. Diminué par le Covid, le Belge a annoncé arriver sur Paris-Roubaix en simple équipier, pour aider son équipe. Bluff ? Peut-être, car il s’agit tout de même d’un grand champion. Une chose est sûre, Christophe Laporte ne pourra pas.
On n’oublie pas Anthony Turgis, impressionnant lors de Milan-San Remo (2e) et qui a joué de malchance cette année sur les pavés ! Mais il possède une belle expérience, même s’il n’a pas encore brillé sur les pavés ! Son profil offensif, peut permettre de dynamiter à son avantage la course. D’autant que lui n’aura pas forcément une équipe aussi solide que les autres Français cités !
