Voici nos Quick Questions, un méli-mélo de questions décalées pour mieux connaître vos athlètes préférés.
Alors que la Coupe du Monde de tennis de table fait escale pour la cinquième fois de son histoire en France, nous avons rencontré l’une des deux chances de médailles françaises, Emmanuel Lebesson. Une autre façon de découvrir le Champion d’Europe et son rapport au tennis de table. (Crédit photo Une : ITTF).
Ton athlète préféré durant ton enfance ?
J’ai été bercé par le sport français. Quelqu’un comme Jean Galfione m’a inspiré notamment par ses valeurs et son palmarès de champion. Je me suis peut-être aussi reconnu dans le fait d’être outsider comme lui, ce qui me réussit aussi.
Ton meilleur ami dans le sport ?
J’adore le sport hippique et j’ai tissé beaucoup de liens avec le jockey Mathieu Mottier.
La chose qui t’a fait le plus rire lors d’une compétition ?
Lors d’un match, l’un de mes adversaires avait une envie plus que pressante et il a dû y aller pendant la rencontre.
Ton rituel d’avant-match ?
Généralement, je m’isole en pensant à mes proches en regardant quelques photos.
Le pire rituel que tu as vu d’un autre athlète ?
Je connaissais un pongiste qui faisait des 100 mètres en sprint pour se préparer ce qui n’est peut-être pas la chose la plus recommandée. Mais chacun est libre de se préparer comme il l’entend.
Le cliché véridique sur les pongistes ?
Que chaque joueur commence toujours en revers un échange.
Ce que le grand public est loin d’imaginer sur le tennis de table ?
Je pense qu’ils sont loin d’imaginer la dimension physique qui existe dans notre sport. Beaucoup pensent directement au camping avec cette table en béton ce qui les renvoie à l’image d’un sport de plage.
Si tu pouvais changer quelque chose dans ton sport ou ta discipline ?
Qu’il y ait plus de médias ! Notre sport n’est pas assez télévisé, peut-être qu’il faudrait faire certains changements comme raccourcir encore les matchs même si c’est déjà suffisamment court pour les joueurs. Il y a peut-être quelque chose à faire pour que les gens comprennent les effets que l’on peut mettre, car souvent le grand public ne comprend pas qu’on sorte des balles facilement.
Ton geste technique préféré ?
C’est le pivot, c’est-à-dire de tourner autour de son revers pour frapper en coup droit.
Ton plus beau souvenir ?
Forcément mon titre de Champion d’Europe en 2016. Mais je pense aussi à ma première victoire en Championnat de France en 2009 qui m’a ouvert la voie pour le reste de ma carrière.
Ton pire souvenir ?
J’en ai beaucoup (rires). 4 heures après la naissance de mon fils, nous perdons le 1/4 de finale des Championnats du Monde face à l’Angleterre après avoir eu une balle de match.
Qu’est-ce que les Chinois ont de plus ?
Le nombre, car il y a 100 millions de pratiquants face à 200 000 en France. Je pense aussi que l’intensité et le nombre d’heures passées à s’entraîner sont plus importantes, mais avec un tel nombre de joueurs, on ne voit pas toutes les personnes qui se blessent. Ca paraît donc normal pour eux de sortir 5 ou 6 joueurs d’exception.
Jouer en France ça te fait quoi ?
C’est génial de pouvoir jouer à 30 minutes de la maison devant ma famille et mes proches. Ça multiplie les forces et je vais en avoir besoin vu la complexité de mon groupe lors de cette Coupe du Monde.
Je vais essayer de sortir de cette poule de la mort composée d’Hugo Calderano (N° 10 mondial) et de Vladimir Samsonov (triple vainqueur de la Coupe du Monde). Je pense que mon classement actuel (N°50) ne reflète pas mon vrai niveau et je ne suis pas loin de mes adversaires du jour.